'.
2.02
ACO
fes fteu rs. qúe
rur
les pouffes de l'aon&.
Cec arbri!feau fe q1ultipl ie de g raines , mais cette
voie eíl: fo rt long ue; celle des 1m1n;ottes
&
des bou.
tures e!t plus coune
&
plus certaine,
Nous nous fommes tres - bien cro11vés de faire
les
marcottes
e~
juillet : au pri ntems on n'eíl; pas f(\r de
trouver d u bois vif. Nous détachons les boucures
a
la
fin d'oétobre , nous les plancons daos des pots que
nous mettons l'hyver fous des cha(fis; au printems
nous enterrons ces 'pots daos une couche tempérée· dont.
la chaleur affure la reprife
&
favorife la c
;roilfan.cedes
boútures • qu'on peut planter
a
demeure des
le
prin–
tems fuivant. Cet arbulle, ainú que rous ceux qui Cont
un peu fenlibles
a
Ja gelée, parce qu'ils p'ouffent tard,
ne doi'vent point etre pla'ntés en áut-omme'
lo~fque
c;'e!t
polir les établir en pleioe terre.
Toutes les parties de
l'ag11us ·cajlu:
exhalent une
odeur de camphre, qui
a
fans doute donné l'idée de
la
propriété qu'on
hti
attribue cl'entrerenir
la
chaíl:eré;
mais on
~oit
plurot .attendre cetct vertu privarive., de
la
force de !'ame que de celle d'uoe
plante~
Le nº.
2
eíl: indigrne de la France méridionale: il
part de fon pied plufieurs hranches moins rameufes
q ue celJes de l'eípece µrécédente ,
&
qui ne s'élevent
guere qu'
a
deox coudées ; fon écorce e(t plus blao–
chatre, l_es folioles ne font pas
fi
longues, elles font
moins fermes ,
&
leur bord eíl; denrnlé. L es. fieurs
font difpofées en panicules qui fo.rte nt v.ers le bout
des branthes
¡
les paoicules font plus courcs, les fteurs
plus perites, plus précoces,
&
ordinairement bltiues,
La culcure eíl; la meme que celle du nº.
1.
Le nº.
3
nous viéot des
deux
lndc;s
i
c'irft:
un arbre
de ferre! chaude.
Le
nº. 4
a
été apporté de la Chine par nas miffion–
naires. C'eíl: un arbuíl:e de ferre. · Tous deux
fe
mul–
tiplient de boucures
&
de m,arcottes ,
&
demanden t
le rraitement co1wenable aui.. arbres de fei:re
&
de
ferre chaude. Le demier ne verdaie que ' fort tard:
avant la pouffe fes bran.chas reffemblcnt fi fort
a
du
bois. fec, qui! plufieurs
l'otit
arrachcí des pots , le·oroyant
morr. (
Zvl.
le
Barcn
o i> T scl{ouoi.)
"'§e
AG t US SCYTHICOS. Dans cet amele du
Diól. raif. des Scienm ,
&o. au lieu
d
'Eufebe.deN11rem-
hrg,
0
lifoz
Eufebe- de Nieremberg
.
. AGOGE'. .,. _(
Mujiq11i;.
ancien.
)
une des. fubdivifionS'
de l'ancieone- mélopée, laquelle donne les regles dé la.
marcbe clu c hant par dégrés, aher.nacivement conjoinrs.
ou disjoints ,. foit . en montant , foit en defcendant.
Vo)'tZ
MÉLORÉE, dans.
1eiDiflio11nain raif. des Sciencu,
&c.
(S..)
Marcianus Capella ,.._donne, apres Ariíl:ide Quinti–
lien , au mot
aj ogé ,
un aumt feos que j'ex.pofe au
mot T!RADE , (
Mujique.
}
da.nsle
Ditliomr. raif de;
S&ienus, &c.
(S. )
AGOL , .(
Géogr.
)
ville
d'
Afrique dans la haure
Eth iopie, vers le mont Amara. Duval
&
Sanfun, deux
eélebres géographes ,
q.uinous parlent de cecee ville,
ne nous apprennent rien de plus
a
fario
fi.¡jet
s '
ils fe
foot
contcntés de la tracer
fur
leurs cartes géographi–
q ues.
(C. A .)
*
AGON
IE, (
Médec.
)
mor formé du Grec
ª'Yº"'"'•
q ui fig nifie
le
dernier combat de la 11alure contre.
la.
mort,
l'Erat: d'un
h0111me
mottrant.
• AGO ISA
T,
A NTE ,
adj.
&
f. (
Gramm.)
qui
efl:
a
l'agonie.
·• AGONISER , v. n. (
Gramm.
)
étre
a
l'agonie,
a
l'exrrémité , fur le poinc de mourir.
*
AGO ISTARQ_UE , {
Hift.
anc. )
c'e!l le nom
q ue l 'on donnoit
a
un officier chargé du foin de faire
cxercer les athktes avant q u' ils combattilfcnt.
'*
§
AGOREUS
&
ARGORE US, (
Mpbol.
)
foot le
m éme furnom de Mercure , a vec cette aiiférence que
Je dernier eíl: corrompu ou d hopié par de. mauvais
M ythologiíl:es, doot il falloit fe défier.
Letlres fur l'En–
l)'clopédie.
AGOST A
DU
Acovs:n ,
ou
A u.c.uST
A, (
(!éogr.)
AGR
petite ville de Sicile , fur la co1e orie nrale
de cctte
ile, dans
um:
prefqu' ile , au fud
du
golfe de Catania.,
&
au nord-oueíl; de l'ifola de /i
111011ghifr.
Elle
fue
bácie
p:ir l'empereur F rédéric , en
122 9 ,
au lieu 011 étoit
l'ancienne X iphonie. Ce: prince
y
fit enfuice faire u¡¡c
citadelle en
1232 ;
elle a un porr fort vaíl:e oll les
yaitfeaux font en a!forance ,
&
ce port eíl: défendu
par trois chateaux. bátis for des
écueil~
au milieu de
la
mer. Les
Fran~ois
s'en rendirent mairres en
1675:
elle a été entiérement ablmée par un violent cremble-
1\lent de terre arrivé au mois de janvier
1693;
il n'y
reíl:e plus que des ruines.
L ong. 37.
z.o.
lat.
36. 45·
(C.
A. )
AGOUNA, (
(;éogr.
1)
petit royaume d'Afrique fur
la cote d'Or en Guinée._
Il
commel'lce pres du cap
Monle del Diabolo
;
dela il s'étend
a
l'eíl: au long d u
rivage jufqu'au pays d'Aquambo ou d' Akra. Au nord,
il borele le pays de Sonquay ,
&
l'océan au fud. Son
étendue fur la cote e!t d'environ quinze lieues; il
a
plulieu~s
villes
&
villages:
fa
capitale eíl: Barku. Les
babitans du pays font wus pecheurs
&
guerriers ; ils
ont beaucoup d'adreffe
a
c.ontrefaire l'or
&
!'argent.
pour duper ks marchands Européens. Les Anglois y
ont un fort
a
q
uatre
lieue~
enviran de Barku.
Long.
¡
6. 45.
/at.
5.
6. (C.
A.)
AGOUT ,
(
Géogr.
)
riviere de France en Langue,
doc • qui a
fa
fource daos
ks
montagn,es de la Cau–
ne
ªllX
S~vennes,
elle palfe
a
Fraiffe,
a
Braffac,
a
Ro–
quecourbe,
a
Caítres , a I,.avaur,
a
Damiate;
&
ayant
te¡:u le Caudet ,
le
T oret , D1.1renque , Dadou,
&
quelques autres· petics ruiffeaux, elle fe .décharge daos
le
Tarn au
d~lfous
de R abaíl:eins pres
ele
Montau–
b.an.
(
C•
.d.
)
§
AGRA,
~
Géogr.
)
grande viíle
d'Afie,
capitale
de l'empire du Grand Mogol: elle eíl: ficuée fur le
.Gc–
mini, qui eft un bras du Gange,
&
batie en forme
de demi-lune, avec: un mur de pierres rouges
&
un
foífé de cent pieds
d~
large
qui
regne tour aucour. On
y
compre plus de cinq cens mille habitans : o¡¡
y
vpit
foixante. caravanferais , huit
ce.nsprivilégiés ,
&
grand
nombre de
plac~s
publiques
&
.de mofquées. On y
admire
le
maufolée de Tadgemchal, femme du Mo–
gol Cha-géan, qui employa vingt ans
a
le faire batir.
Mais ce qui
eft
fur. tour d'une magnificence unique,
c'~ft
le palais des empereurs Mogols , firné
a
l'extrémité de
la ville, qui s'éleve en forme de chateau au centre de
vingt :iurres palais de fcigneurs : il eíl: entouré d'un
mur. cxtremement haut ,
&
il renferme trois vaíl:es
cours ornées de portiques
&
de galéries. C'eíl:-la qu'on
voit ce tróne
&
ces tréfors fameux
&
cette treille done
il· y
a
quelques eeps d'or , avec les feu illes
ém~illées
de leurs couleurs naturelles ,
&
chargés de grappes
d'émeraudes, de ro bis
&
de grenats , fuivant Taver–
nier ; du reíl:e,
les
maifons
d'Agra
font perites
&
af.
fez.
mal baties. Les environs de la ville font
trds.fa–
blonneux,
&
les chai'eurs de l'écé
fon:
Í
0
ncommodes.
Le-
peuple y
ef]¡
d'un c:araétere fon doux
&
tres- porté
a
l'amour
&
a
la volupté, ce qu1 rend fes mreurs
di!folues
&
inconféq uentes . On
y
fuiu, oomme par–
touo ailleurs , la rdig iori du prince, qui
d l
le
Ma–
hométifme; il ·
y
a quelques Omhras
&
R ajas qui
(ont ·aol átres, mais
e.e.lane les empeche point de vi–
vre en freres avec les Mahomécans.
Long.
95.
lat.
26•
.
..i,o. (
C.
.d. )
AGRAMONT, (
Géogr. )
petite ville d'Efpagne ei;i
Catalogne, fu r la Segre , entre L érida
&
Solfona. C'dl:
le
chef lieu d' une jorifdiél:ion : du rdl:e , c:Ue eíl: peu
confidérable.
L ong.
18.
50. lat.
4 1. 30. ( C.
A.
)
AGREABLE,
f.
m. (
Beaux-arts. )
to llt le monde
répete que
l'agréable
eíl: le bue de touces
les
produ–
élions des Beaux-arts. Cela eíl:
v
rai daos
le
meme fens
oii l'on d iroit q ue l' harmonie eíl: le bue. de la M uli–
que ou de la P oefie. Tour ou vrage des
Beaux-ar~5
doit ét re
agréable
fans doure , puifq ue s'il ne l'étoit
pas,
il
n'attireroit l'attention de perfoane : mais cette
qualité ne c:onftirue pas. fon clrcnce; el le eíl: r q uifc