VIN
leun dépenfes fur une aunée commune de leurs
re–
venus;
&
quoiqu'ils eu(Jent
bén~ficié
íur les années
pendant leíquelles ils n'auroient point éprouvé de
perce, ils n' en auroient pas moins eté hors d'étar de
payer pour celles o
u
elles
auroien~
eu lieu.
·
Enfin , les
~erres
incqltes qui
íerqien~ défrjc~ée~,
feroient taldes felon leurs cla(Jes ; mats elles
JOUI–
roient pendant les dix premieres années
d~ l'e~erK
ption de l' impót. Leurs taxe.! pendanc les dtl: ímvan:
tes, íeroieot moitié au profit de la communauté
& a
la
décharge de tous les aurres foods, qui payeroierit
d'autant moins pendane un !!Ípace de tems. Par-la
tous les hlbitans auroieot
intér~t
de veiller
a
ce que
les terreins
défri~hés
fuflent connus
&
impoíés quand
ils devroieot
l'~rre.
Q ll e re!le·t·il a fai re ? une loi íolemnelle qui fixe
invariablemeqt toutes
~;es
taxes ,
&
qui preícrivent
de
m~me
touces ces difpofitfoos·. Je fuis convaincu
que la profpérité d'un empire
&
fa
durée dépen–
droient de la fiabilité de ceue loi; il faudroit pour le
bonheur ges peuples
&
la
traoquillité
Ju
gouverne–
rnent, qu'on
p.Atlui 'dooner une caution íacrée.
ll
fa u·
droit au•moi
ns pour qu'elle
e.Ottoute cc:;tle qu'un éta·
blillement
hum~i n
puiífe
r~
!=evgir,
que les [ou•eraios
&
la nation juraflent iie l'obferver
&
d'empí!cher qu'
il y fQt jamais rien inn.Ové. Je voudrois' qu'il
fdt-or~
donné avec la
m~me
auteoticité, que quiconqqe pro–
poíeroit de l'abroger ·o u ·de la chaqger, 11e pOJ.!rroiS
Je faire que la corde
~u
col ,
~fin
d't!tre punj lur le
c:hamp, s'il ne
p~opofoit
qut
de~
chofes moins bonnes
&
moins udles
l
l'état
&
aux citoyens. ·
·
Elle feroit dépofée
daos
cfuque
cbm inul)aut~
com–
me
l'expremon
r
de la volonté
g~o~rale ~e~ p~uples,
comme leur la!Jve-garde,
~
comme le
ti~re ~e
la li·
berté
&
de la" tranquillité." publique . · Tous les ans
l'excrait de
cette
loi contenanf
le
tarif des taxes de
tous les fonds dépetidans de la paroifle ,
y
fetoit pu·
blié
&
affiché, íuivant les rems de paix
o
u de
g~o~erre,
&
fan~
qu'il fOt néceífaire de l'ordonoer par aucune
Joi nouvelle. Chaco
o
y hroit tous les jours ce qu'il
auroit
a
payer,
&
nr.
l'appreqdroit de perfonne.
11
n'y
a pas-la d'arbitr'aire, ríi tJ'ac'ception', ni d'au–
torité fubalterne; il n'y a ni ' privilege, ni privilé–
giés , ni proteéleurs • ni protégés , Ce contribuable
11e
d~pend
que
de
la lpi
&
de
lui-meme;
il
n'a
•
.
•
~.
(
.
•
• •
J
',
"
.
VIN
.
.
point
a
efpérer la faveur, ni
a
craindre l'animoticé
de perlonne ; il ne rt!pond point pou'r les autres • il
peor difpofer de tour
[on
bien, comme bon lui temblc:·
le cultiver a fa gui(e; confommer o
u
vendre fes den:
rées, feloo ía volonté,
&
fans qui que ce foit sic
1"
~ roi,t
de 1:en
~uo,i r .
S'il
efi
aiíé,
il
ofera le parotcre ; ·
11
n
aura ¡ama1s
a
payer que ce que la loi ordonn e ·
il en fait !' nance ; • le con fomrnaceur le
rembourl~
fa us embarras
&
fans
oppretli.onpour l'un
&
pour
l'autre; tons les fond
s néceilatrespour les dépenfes
- publiques font aflurés pour tous les tems
&
tous les
befoiqs . Le fyndic de chaque paroiile ea fait la col –
leéle,
&,
la remet a un receveur public, qui la fai
ten ir diredement au tréfor ele
l'~tat.
lis
paflent
ait~menc
&
litns
frais;
ils
en reflortent de meme pour
reto urner
a
leur lource.
•
E
e
voila toutl!
!'affaire des fil)apces,
fans vexa–
ti ons, fans publicains, fans intrigues,
&
fans tous
ces expédieos , qui
choq~ent
autant
la dignité du
" nuvernement, que la fo1
&
l'honné!teté publique.
Fruf/ra
fjt
per
plur~
quqá ttqut ''mmo:Je
jiui
pottfl
per pauaora
.
·
ll efi aifé de fentir que ce cadallre pourroit !!ere
aulli
de celui
de
la dette nationale; mais pour une
fois íeulement daos toute la durée d'uo état; une fe–
conde la termineroic .
Ctt
article e/1
tiré
4n
p4piers de
tiifr1nt
M. BovL –
_L.A~ae:R , ingíni~ur
á(s pon_es
&_ ' cht~tljfées.
La
con·
nex tté des opérat1oos dont tl étótt chá1'gé, avec cel–
les qu'on viene de yoir, l'avolt mis a· porrée d'en
~tre
illflruit .' Pour ún efprit com01e le líen , ces
:s;·onnoilfances ne po(Jvoieht
pas
~tre
inuciles;
il
s't!·
toit
prq¡:~ofé
d'en faire re· fojet d'un ouvrage impor–
taot íur l'adll)inillration des ri nances . Oo a
crouv~
les matériaux de cer ouvrage épars? on les a ra(Jem–
b lés avec le plus
d'~rdre ~de
'lialloo qu'il a été pof–
úble.
Si
l'on
y
trouve des chofes qui paroiífent
s~é
carcer du fu
jet,
&
former des digreflioos éteodues,
c'ell qw'on n'a voulu rien perdre
&
que
peut-~tre
on n'a
pa~
eu l'art de les
employ~r
comme l'auteur
fe l''ttoir ' propdfé'; mais on a cru íe rendre otile
a
la
fociét~,
en les ·publiant daos ce Diélionnaire, de:
lliné particulie(cmeot
a
ecre'
le dépOt
des connoiilan·
ces
humiines ,
'
··
·
'
1
·-
•
'
Biblioteca
Nacional
del
Pe·i'1
DEPARTAMENTO OE CLA
lfl' ·,
Y
CAlALOf~(.l(.
6 _MAR '1952
o
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