V
rouv
les
r~(ul
3
qu'avoit anoonc4! le frr. n
11ft •
•
B1u ooin o oic
(
te dreller d ns l' bf r-
v ro1re de
1
m rine
(ur
les blins de
)
ullco, ru
d
1
churu• , une lunett
e
~ p1~
,
11
(e
propofi de
fa1re de
recherche
(ur l'e i ence de ce r afire.
11
c roe devoir afli crcr
fon
t1'av
11
un
afironom~
loi –
gné de la
e
pica le,
&
fur
l'aíuduic4! duque!
i1
p e
compcer .
JI
en a e douc M.
1
nr i ne, de la fo–
ciét4! de Limo2es,
i
s'appliquer
j
la
recherch~
de ce
fatellice.
l.
M
nrai 'n efl un ph ilo(ophe (3 ns
f:~ll
,
o ccupé daos le fond de
(;
recrme du pi 1fir de jouir
de fe• connoillances, pluc6c que du de!ir d'eu ac–
q oérir de nouvell e ; obterv,¡nc psr pur délallemenc,
il fe détermina plucOc que cooc amre allronome
a
un
trav il dons lequel on a oic
f¡
(ooveo t 4!chooé.
uoi
qo'll en foi c,
11
écoic réfer é
~
l'obfervareor de Limo–
ge' d'trre
d!fe~
heoreu
pour chercber ce f3 cel li re
dan
une de ces circontblnces favorables, ou non –
feulemen r il ell
vifi~e,
mais uu il n'exige
m~me
que
des inllromens médjocres.
·
JI
appcrc¡or done le
3
Mai
t761
(ur les
9
hcure s-i–
do fo ir,
environ
a 1o' de di lla nee de
Pínus,
un pe m
croif!J nr afln foible ,
&
licué de la
m~me
m.miere
ql!e
1/ínq.r.
L~
d•amerre de ce pecit croiífant éroic
a–
p eu -pres le quarr de celui de la planete,
&
la li g ne
menée du cen tre de
Phuu
a
celui de ce (arelllre,
fai (o ir ave
e
le verrical de cecee pi anetc
&
au-deífoos
d'elle vcrs le midi un angle d'envi ron
1.o•.
Le lendem:tin
4
Ma i
a
la
m~ me
heure, notre ob·
fervaceur
apper~ u t
encore le mc!me phénomeoe ,
mais ua peu plus éloigné d'environ
30"
ou
1',
&
dans la p:mie feptenrrionale
a
l'égard du vertical de
Vímu
avec loquel il faifoir un angle d'environ
IoP.
Le
s
&
6
on ne ¡tut faire aucone obfervarion,
a–
ca ure d'un brouillard épais qui renoit l'armofphere
jutqu'~
la haureu'r de
tlínru,
done on pouvoit a-peme
Obferver le di(que. On fue plus heureux le 7,
&
l'on
vit encare le fatellite roojours
a
la diftance d'envi–
ron
~~
a
16'
do centre de
1/énu.r
, ·
mais au-deífus
dle lle vers le nord daos un plan qui pafloit par la pla·
nere, le (a relli te faifoit un angle deiS'· avec le
ver~
t ical de
1-'tnur.
Les jours fuivans le
farellit~
ne
fu~
point apper<.JU
jufqu'au
11
du mt!me mois, qu'il parut encore vers
les
9
heures' roujours a-peu-pres
a
mc!me dillance
de
f/lnu.r,
&
faifant encof!e un angle de
4)
0 •
avec le
'Vertica l , mais daos la parrie méridionale. ll ell tres–
r emwrqu able que
le fatellire paroiffoit également ,.
foH q
Ut'
/-
Ínur
fe trouvac rfans
le
ctiamp de la
(UO CCCC
a vec le face lli te, (oit qu 'elle ne s'y crouvit poim;
ma1s qu'd l'a ppercevoit avec beaucoup plus de faci–
lité , lo r(qoe tenanr
tltntu
hors de la luuecte il y con–
fer voi t
(e
fa r !I rte . La foiblelle de fa lamiere étoit
p refque
tou jOl rs ab(orbée en préfence de
v;nu.r.
C'ell ain!i que les allronomes ont attemion de renir
Ju ¡mer hors du champ de leurs inllrumens, lur(qulils
obfervent les immerfions de fes fatellites, principa–
lemenc celles des
3
&
4- L'éclat de la planece em–
p eche de faifir l'inllant préc is ou le fatellire recou·
~re
la lumiere .
T oures ces obfervations furent
communiqu~es
a
M. Baudoui n qui luc
a
ce fujet deux mémoires
a
l'a–
cadémie royale des Sciences, dans Jefquels il rlla–
yoit d'en déduil e les élémens de l'orbire de ce fatel·
lite. Q uoique les conféquencés
y
fo ient développées .
av ec too te l'adrelle
&
la
fagacité pollibtes, néan–
moins les élémens de cee orbite exigent encore quel–
q ues ob(ervarions, pour qu'on la puiífe déterminer
d'one maniere invaria ble.
.
La lunecte de M . Montaigne étoit dépourvue de
micromerre ,
&
ti>utes fes dillances
n' ~ toient
fixées
que par eflime . Il el}
a
remarquer cependant qu'on
en peut conclure avec a!fez de cerritodc, que l'orbire
Oll
fa tellite doit ltre
~-peu•pres perpendicufair~
a
1'~clipriqoé, que la
ligne de fes nreuds tomberoir
a–
peu-pres au n°. de la vierge, & qu'il feroit prefque
aolfi éluigné de
v;nur.
que la tune l'ell de la terre.
Parmi les apparitions ,· il y en o eu d'aurres de la
m~me
année rapportées par ditJerens obfervateurs,
& da ns des pays
rres-d i ff~rens ;
une des plus remar•
c¡o_abl es e(l fa ns conrredir celle du p. la Grange, jé–
fune. Ce fa vant culrivoit a Marfeille
1'
Allronomie
depu is nombre d'années
;
muni d'excellens inllru–
mens, & entr'ao rres do rélefcope de
6
piés de foyer
du
p. P-ezsnas , conllroir par M . Sbort en
17'6,
dont
l'effet ell. de
gr~ffir
8oo
~oís.
&
egalc: celui d'une lo–
nene qut
au~lt
I óqo
p1és.
Sqll
·expérience rccon-
•·. ..
...
"J
1
•
noe
fon en
itu e d n
1~
obferv rions, ren
or
préc1eo
e
llc:• que o u _all n
r pp rcer.
11
n'
ir p tnr de
ph~le
comme
1'
01enr apper-
ue rous les aucres obten•• un;
ce q · n'ell
a
m io
rurpren
nc,
c'etl qu' il
tui p rur que ce «lt
a re fuivo1r une rour
perpend1cul. 1re
l'édtpfique.
eme dire 100 qui par ce qoi précede
re
e
ncluojc
de
ob(erv rions
d~
Limoge ,
p~rot
(i
érran e
u p.
1
r.Jn"e , qu'il ne fic pornt dlfficulcé d'
nd nner
rour
e 1e nféqueoces qu' il avo1c déduir
de fes
ob(ervadoo .
lles furent fairc:s de-s ao u
11
FéYritr
1
61,
~
rroi
jours dl#fc!rem.
us
j
inJron~
les
app:~ri cion~
de
ce
fi tellite
Aurerre. Les
1
,
28
&
19
J\IJrs
1¡6',
ver
le
hea-
res
~
du foir, M. d MonrbJroo , coofciller
u
:>
prélidial d' u erre, répéta ft-
obfervarion
vec
~
télc:fco¡le de
31.
pouces, en chatt•,ea le perir miroir,
varia les oculaires' t inr
ér;ur
nors Ju eh mp de ron
iollrumenc pendant qu'1l obt'er voit Ion
(: cellite , le
fit voir
~
nombre de perfonne' pendant des heures
l!ntiercs, ne oé"ligea ríen de eout ce qui pou voic ac–
crotrre la certiruiJe de l'apparit1on de cet allre.
On trouve auffi dans
le
J~>u rnol
étrJnger,
Ao4c
176 1 ,
une autre ob(ervacion
tir~e
do
Lontlo11
(t•t·
ni1fg fooft,
&
qui fue
~ommuniqoée
a
l'auceur de cctrc
feu11le périodique , par une lercre du
6
Juin de
ainr–
Neoll, daos le co_mté d'Hutingdon. Ce rce obferva–
tion ell d'autanr plus remarq oable qu'elle a été faite
pendant le patl age de
Plnus
fur le foleil . Tandis en
elfet que
1'
ob(ervateur anglots étoir occupé de ce
fameux paílaa:e , il apper<Jur un phénomene qui luí
parut décrire fur le difque du (oleil une route dillé–
rente de celles des taches qu'on obferve de rcms
~
aurr~'·
Son télefcope 'lui fir appercevoir qu'i l décrivoit la
mlme tigRe que
p;nur,
ml is feulemenc plus proche
de
l'~clipti~ue.
JI
(eroir néanmoins
a
defirer qu e cee–
re obfervarton
fílt
rev@cue de
caraelere~
plus
:~uthen
tiques ; car comment imaginer qu'un rel phénomene
eílt échappé
1
rous les oblervateurs qui pend:mt la
dur~e
de ce paífage avoient tous les yeux
lht's
(ur
le foleil dans rouces les partíes du
monde~
Quoi qu'il
en foir, il y a lieu de croire que l'on a dans
1'
An–
glererre d'aurres ob(ervations du fatellire de
1/;nur;
il femble que,l'on
y
doute plus de fon -exillencc, d'a–
pres ce qu'en dit M. Boonet daos fon premier livrc
des
&onfidlrt~tion.r
dr la
nlltUrl.
·
Malgré rant de rémoigoages
qoi
écabl illent l' exií–
rencc ou farellite de
f/;nur,
il temble que l'on (oit
encore dans le cas de douter
d~
fa
réa lir~, ~
ca ufe
de la rareté de fes apparitiona . L es allronomes qui
ne l'o!lt point appcr<Ju, peo fent que ceux qui ont ob·
fervé ce fateflice s'en font laiílé impo(er par des il–
luíions optiques, contre lefquelles ils auroienr été
d'aurant moins en garde, qu'ils les ignurent; ce qui
poorrant n'ell pas fu jet
a
de moindrcs difficoltés.
Commenr en etfer concevoir que tanr i:le perlan·
nes daos des lieux
fi
éloignés
&
avec des inllrumens
fi
ditférens, ont tous été trompés de la
m~me
ma–
niere, dan$ le
m~
me tems
&
fur le
m~me
objer )
Quelque vraiílemblance que puiílent avoir les ob,ec–
tions
q~'on
peut faire conrre les obfervati.ons ou l' on
s'efl fervi de lunettes ordinaires,
il
furfit pour les
faire regarder au-moias comme douteufes, qu il y e11
air une ou les
m~mcs
illufions f'Qienr abfolument im–
pollibles;
&
c'ell ce que noos trouvons dans le rap–
port de M. Shorc de
1740.
En etFet, qoel degré de
confiance n'ajoute pas
a
ron obfervarion le nom de
cet artille célebre, le plus fameux des opriciens. ce–
tui de toas les allronomes qui ait cqonu le mieux le5
téle!copes
&
l'art de sien
r~rvir.
a
quí les obferva–
tions allronomiques font íi familieres,
&
qoi donne
encore 'daos la fociété roya le de
Londres~
les plus ·
grandes preuves de fon habilété .
Mais
JC
vais encore plus loin .
~uppofons
contre
tont'e vraillemblance, qu'il ait pu fe cro":Jper daos
fa premiere obfervarion, de quclque maoiere que fes
yeox ayenr été affetlés dans •le prcmier moment, les
différens OColaires qu'i l adapta
a
fon téle(cope,
tOUI
plus forr s les nns que les aocres, aoroie nt dO
luí
fa ire connoirrc fur les lieox fo n erreor ;
&
c'ell pré·
ci (ement le cootraire qoi arriva, puifqu'il arpeo·<Jut
fon phénornene plus dillinélemenr avec une pha(e fem–
bl oble
a
celle de
la
planere princi pale,
&
relle qu'el–
le avoic déja
ér~
obfer vée cioqoante-quatre aos au·
paravan r par M. Caffini.
J' ajourerai de plus que
1~
degré· de certirode ne
laiO~: