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WAL

o

1

.i'un hotlog-e. dont rout le mande adrniroít l'utifice

& lailfa des écrits latins· fm· l'arithmétique

&

l'allro–

Jogie.

,11

mourut de la lepre

a

Saint Alban, daos Ion

monallere, vers

l'an

132.6,

au commencement du

ref!ne d'Edouard

III.

' (D.

J.

J

·

WALLONS,

us, (

Géog..moti.)

on donne le nom

de

Wallon.r

a

tous les pe upies dc:s Pays-bas , dont le

Jangage ordinaite ell Un vieux fraOQOÍS melan

1

aé·,

comme daos

1'

Artols, dans le Hainaut, daos le

u–

xembourg, daos une partie de

la ·

Flandre

&

du Bra–

bant. Les

Wallon.r.-

fonr appellés

Wal~n

par les ha–

bitans des P.tys-bas qui ont confervé l'ancienne lan-

gue l.

~erm~nique.

(D.

.

1.

)

1

WALLSHALL

ou

WARSHALL,

(Giog . moti.)

bourg

a

marché d'Anglererre, daos la province de

Scafford, fur la Tame.

(D.

J.)

W

ALNEY, (

Giag.

moti.

)

perite tle d' Angleterre

fur la c6re de

la

province de Lancallre. On peur

conjeélurer que ce nom

Walluy

vient de , detu: mots

faxons

Wt~Htn-e~,

l'ile des Gaulois, paree que les

.ancil~ns

bretons.

a

qui les SaxOAS donnoient le nom

de

Walcli,

gat.tlois, fe maintiorenr .vaillammenr daos

cette tle

&

le pays v6i6n, environ 2.¡o ans conrre

ces fiers étrangers • qui étoient venus pour les en

dépofiéder. L'entrée de l'tle de

W•lney

ell défendue

a

l'orient par un fort conllruit Jur un écueil au mi·

lieu de l'eau

&

qu'on nomme

Pil

o.f.~ltlrey.

(D.

J.)

W

~ON,

f.

m. (

Hi(l. moti.)

elpece d'ancien lan..

gage gaulois que parloieot les Walloos ou les habi–

tans d'unc parrie confidérable des Pays-bas fran<sois

&

autriehiens , favoir ceux des provinces d' Artois,

de Hainaur, de Namur, de Luxem_bourg

&

d'une

partie. de la ·Flaodre

&

du Brabant.

On croit qoe

W4lon

a été le laogage de5 anciens

gaulois

&

celtes •

Voyez

LANGUil ,

&&.

Les Romains ayaot fubjug ué pluíieurs provinces

de la Gaule, ils

y

établirenr des

pr~teurs,

des pro–

confuls

&

d'aurres officiers politiques,

lefquels

y

•dminillroient l.t juftice en langue latine: ce qui don·

na occalion aux naturels du pays de l'appliquer

a

la

Iangue de leurs vaioqueurs,

&

de

m~ler

aínfi avec

leur propr« langue un grand nombre de mots

&

de

phrafes latines; de forre que de

ce

mélange de gaulois

. . & de latin, il fe forma un laRgage nouveau qtte l'on

:appella

roman,

par oppo!irion au vieux gaulois qu'on

parloir daos

fa

pureté primitive,

&

qu'on appelloit

wal1».

Cette diflinélion s'ell tranfmife jufqu'a oous

¡

car les habit3os de cercaines provinces des Pays-Bas

. difear qu'.en France on parle roman,

&

que pour eux

ils parlenr

'WIIIon,

lequel approche davantage de la

- · n:úveté des ancicns gaulois.

Voyez

RoMAN

&

FRAM–

soas.

W ALIJO

ou

W ALPON,

C11mt;

de,

(

Géog.

moti.)

comté de'I'Efclavonie hongroife, entre la Drave au

nord,

&

le Save au midi, le duché de Sirmium

a

t•orient,

&

le comté de Pofféga

a

l'oc~ident.

Son

ch~f-lieu

ell

Walpo

o u

Wa/pon. (D.

J.)

,

. WALPO

ou

W~LPON

fiU

WoLcowA.a;

(G'Of!·

moti.)

~etite

ville de l'Hfclávpnie hongroife, :IU·dela de la

Drave, fur une riviere que

M.

de Lisie appelle

Ka~

r1

1jitza. (D.

J. )

·

WALS.ÉE,

(

G;o§.

m~tl.)

perite ville d'AIIemagne,

da

o

s la baile Autriche, fur la

droit~

du Danube .

Quelques géographes croyent que c'eft l'ancienno

Falciana.

(

D.

J.

J

_

WALSINGHAM, (

Géog.

11Wd.)

bourg

a

mar'ché

d'

Anglecerre, 'dans .la province· de Nolifolck, d.u

ct.–

té du nord. Ce bourg étoit célebre par fon

pélerina~

g~,

dú rems du papifme;

il

l'ell aujourd'hui par la

quaHté

de fon terroir qui rapporee d'excellens fa–

frans.

W ALTENBURQ, (

Gkg.

mod.

)

perite ville d' Al..

lemagne, en Suabe, dans le Neckraw, fur 1'Aich . ·

WALTENSBOURG

~

(Géo

g. mo

ti.)

communauté

du

pays des Grifons, daos

1~

ti.gu~

~aute

ou grife,

oil

elle a le fecond rang . Sa JUnfd•ébon ·ne renferme

2

ue cinq o u ftx villages, dont l'abbé de Difenti'

e~

o

1

enmeur.

~

WALTHERIA, f. f.

(Hip.

nat. Bot1111.)

geRre de

plante ainfi nommée J'ar Linnams. Le calic.e de la

fleur coolifie en · une feule feuille raillée en forme de

calice , légéremenr décoopée en cinq fegmens ,

&

fubliftant apres que la tleur ell

tomb~e.

La tleur ell

c:ompofée de c:;incj pétales, qui fonr, faits en camr v.ers

Je fommet ,

&

qui reflent déployés; les étammer

font cinq filets qui croifi'ent enfemble en forme de ,

cylindre; tes boffettes des étamines font fimples

&

Jibr~s;

le germe ·du piftil ell ovale

i

le

llil.e

eft fimplo,

·

T1111t

XYIL

,

,

.

..

/ '

r

r'

.

w

A N

j'Of ¡

&

e~

quelque maniere, plus long ' que les étamine;;

le fhgma ell fendu en deux; le fruit ell une capfu le

qui devient ovale vers le fommet; cette capfule elll

den.x batrans!

&

n~

contient qu'une . feule loge. la

grame ell umque, large

&

obtufe.

Limui gen. plant.

pag.

P7·

(D.

:J.)

WALT-KAPPEL,

(Géoz.

moti.)

perite ville

d'AI~

lemagne, daos le Landgraviat de Hefle, environ

l '

huir lieues ao fud de Calfel, fur le bord d'une petite

riviere qui fe jette daos le

~~fer.

Lonr.

2.7. 15.

l11t.

14.

(D.

'J.)

W

A,LTMúNCHEN, (

Géoz.

mod.)

petite ville dé–

labr_ée d' Allemagne •· daos le · palatinat de Baviere •

vers les coofins de la Boheme, fur le bord de la. ri–

viere de Schwartzach .

(D.

:J.

)

W

ALWlCl(, (

Géog.

mqd. )

boarg

d'

Angleterre .–

daos le comté de Norchumberland, fur la Tyne,

a

cinq lieues au·defius de Neucallle. Le favant GaJe

conjeéture qúe

<;'cft

la

Gai/IVII

d'A.ntonin,

&

cepen•

dant

il

convient que·

13

dillance de ce lieu ne con•

1

vient pas aux chiffres marqués dans

l'itin~raire

entre

·

GlanovenM

&

Alone,

c'ell·a-dire, entre Gebrin

&

vV•cleycallle: Camden croit que

G11lava

ell Kellen•

ton . (

D . '].

l

·

WANDSWORTH, (

Glog.

mod.)

villag-e d'An- .

gleterre, daos le comré de Surrey,

3 fix mili

es de

~ondres,

fur le bord

d~

Wand. Ce village

ne

ref–

femble pas aux nótres! ti

efl

non-feulement brillant

»

mais célebre par fes forges de cuivre, fes teintures

d'écarlate,

&

fes

maoufaélure~

de chapeaux.

(

D.

J.)

W

ANGEN,

(

Gíor.

moti.)

petite ville de Fraoce ..

dans la balfe·Alfsce-, fur la pente d'une

moota~ne,

a

trois tie-ues au nord-ouell de Strasbourg.

(D.

J.)

WANGEN

~

(

G~og.

moti.

}

ville impériale d' Alle:.·

magne, dans , la

Sua~e,

fur la riviere du haut , Ar¡:

(ObeY·Arg)

a

12.

mllles au nard ' de Lindaw.

&

a'

Je>'

au nord-ell de Conllance';

il

s'y fait quelque com-·

merce de toiles: cette ville ell l'ancienoe

Vem11ml,

ou

Pi•na

do la. Rhétie.

Long.

2.7. H·

l•tit. 47·

36. ·

(D. '].)

.

:.

.

WANGE'N,

(

Gé-og:· moti.

),

petite ville de Suifie.–

a

u cantan

de

Berne, fur le hord méridiooal de 1'Aar;;

elle ell chef·lieu d'un bailliage. qui comprend plu..

fieurs beaux villages.

(D.

'J. )

WANNA., LA,

ou

UNNA, (

Gíog.

moti. )

riviere

de Ccoati'e; elle a fa fource daos

la montagne

de::

Tfemernit2la,

&

va fe jetter daos la Save, entre letl

embouchures de la Sunj:t

&

de la Verbaska.

(D.

J.)

WANQUI •

(

Gíog.

t111J.

)

royaume d' Afrique ,.

dans la Nigritie; Drapper dit qu'il a .cetui de Bouv6

au nard, ce-tui de

V

afia au rnidi

a

&

celui

d'lucalh~

a

l'occident.

(D..1.

J.

W

A~T

AGE, (

Gioz. mad.

)

bourg

.a

marcM

d•

An–

gletc:rre, daos le Rerkshire, ·fur la petite riviere d'Oke;

il

y

avoit autrefbis dans ce bourg une maiton royale.·

C.'ell daós cette maifan que naquit

Alfretl

,'

l'hom–

me le plus accompli,

&

le

plus grand roi qui foic

monté fur le tr6ne: peut-etre

n'y

a-t-íl. jamais eu f'ur

la

t~rre

un martel plus digne

d~s,

ref'peéls de la

po-

ftémé •.

• .

.

11

fut

n~gocier

comme combattre;

&

ce qui

e~

étrange, les Anglois

&

les Danois qu'it vainquit, le

reconnurent unanimement pour maicre.

11

prit Lon-

1dres, la fortifia,

t'embellit,_

y

éleva des maifons de

briques

&

de pierres de uille, éqoippa des flottes.,.

emp~cha

les defcenres des Danois,

poli~a

fa patrie ..

fonda les ·jurés. partagea

1'

Angleterre en comtt!s,

&:

encouragea le premier fes fuiers .a r.ommercer.

11

pr~ra des vaiíleaux

&

de l'argent a des gens

entre~ren'ans

& fages qui alterent jufqu'a Alexandrie;

&

de-li.

pafiant l'IIlhme de Suez, rrafiquerent daos la mer

Perfique.

·

ll

inllitll.l des m

mees,

établir divers confeiJ¡ , mit:

partout la regle

&

la pair qui en eft la fui

te.

Ses Iois'

furenl.' douces, mais féverement exécutées • il

jettá

les

fondemens de l'académie d'Oxford, lit venir des

livres de Rome,

&

étoit lui-ml?me l'homme te plus

favant de fa nation, donnaDt toujours

a

l'étude les

momens qu'il ne donnoit pás aux foins de fon royau–

me. Une fage économie le m,it en état

d'~tre

llhéral;

il rétablit plufieurs églifes,

&

pas un feul inonallere. ·

Auffi ne

fu~:-il

pas mis au nombre de5 farnts; rñais

l'hifloire qui ne lui ·reproche ni déf.tucs • ni foiblef..

fes, le met au premier rang des héros immortels.

utiles au genre humain, qui fans ces hommes

~xtraor..:

dinaires eut toujours eré femblable aux

b~tes

farou.:..

ehes. Voili en raccourci le rableau d'Alfred

&

de

(on

regne; enrrons daos les détaila de fa Yie, ql.l.i

eit

S

s

~

,

·

fan~

_