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s'y joínt quelqÚe(dis d'autres fymptome5
accideutel~n
L'ifchttrie
fauffe
a Úeu, on lorfqu'il ne fe fait
comme
lloul~ur,
tenfion d.
l'hypogatlr~
.o u au.x reías,
point daos les· reins de
fecr~tion,
ou lorfque
l'urine
fievre, vom•f1emerlt , déltre ,
&.·.
L •fchur1e peur
f'éparée ne peut pas pénétrer des reins dans les ure-
ltre attribuée
a
un vice des reins, des urete res, o u
reres, o u de ces canaux daos la veffie
~
les obtlacles
de -la veffie' ce qui en confiicue deux efpeces prin-
qui s'oppofent
a
ce paflage peuvent .. l!tre des gru·
cipa~es,
qu'on ne doit P.oinc perdre de vue daus
la
meaux de fang, de matieres purulentes,
&
plus fou-
pratJqlte:
~ans
la. prem1ere
e(pec~,
q?' o.n nomme
veilt des graviers, ce qui ca ufe alors la colique né-
foll.lfe
o u
batarde,
11 ne defcend pomt d
unne
daos la
phrécique; ce paf1age peut auffi erre empeché par
vetlie, foit qu'il ne s'en fépare point en effet dans '
l'inflamrnation &
les di ver fes
rumeurs, {oit de ces
les · reins , foit que la
fécrécion ayaut lieu, elle ne
parties , foit des parties environoances; mais
¡¡
efi
puiffe fortir des reíos obllrués, ou qu'elle trouve un
a-proros de remarquer que pour que la
fuppreffion
obllacle
infurmonta~le
daos les ureteres. Daos la fe-
d'ttrine
foit coraJe, il fauc que les deux reins ou ure -
coode efpece,
l'u1·rt1e
fe ramaffe dans la veffie, elle
te res foient égalernent afFeélés. La
lecrétioo de l'tt-
la difiend, l'éleve en tumeur, done la c,_irconfcription
rine
etl rarement fufpendue p3r le vice des reins, 'ces
im ite fa figure, & qui
pr~fente
une fluétuatioFl plus
organes loor prefque paffifs, ont pe u d'aélion propre,
o u moins apparente
a
l'hypogafire. excite des envíes
ils ne foot prelque que l'effet d'un filtre; ainfi a•moins .
inutiles de piller, des picotemens dans la vetlie; ces
qu'ils ne foient extremement .reflerrés par quelque
fignes ditlinguent l'ifchurie flraie, légitime, de l'au-
' paffion fu bite, par une atraque de convulfion ou d' hy–
tre, dans, laquelle on n
1
apper<soit aucuR de ces fym·
fléridté,
&c.
ou qu'ils ne foient dans un rela che–
ptomes, & au-contraire on fenc un vuide
a
-la
ré- : mene
torJI,
ils n'empechent pas la filrraeion
de
l'flrt-
gion de la veffie, & on y fait entrer inutilement la
fle; les caufes les plus ordinaires font les hydropifies
fonde,
&c.
ou la ferofieé ell: déterminée ailleurs, les fievres ar-
La tneme variété que nous vejlons d'obferv,er dans
dentes ou elle ell dil1ipée,
les !:ueurs immoderées ,
Ja maladie, doit néce!Tairement fe rencontrer daos '
les dévoiemens .continuels qui la con!omment,
&c.
)es caufes qui lui donnent nai11ance; l'ifcburie vraie . cette feer.éeinn
.ell auffi
emp~chée
quelquefois dans
ell: produite ou par. le défaut de la faculré
expu~five
cer.taines fievres m<tHgues, ou il
•Y
a ·beaucoup de
de la veffie, pour nous fer,vir du laogage tr;es-Julle :
l:ympromes ner.vemc,
&c.
&
daos cous ces cas
l'if–
des anciens' ou par des obtlacles qui s'oppofent a
cburie
ell appellée
.fjmptomatiqt¿e.
fon effec , · quoique d'ailleurs fuffifanc, o u par le con-
A. quelle. ca ufe que doive erre attribuée
l'iflhurie,
cours de ces deux caufes:
IQ.
la
fac!)lté expulfive
elle ell rou¡ours accompagnée d'un danger· plus on
n'ell aurre
chof~
que .te
m~fd.e
de
la
yeffie qui s'é·
moins pref
fant,(
!!JOYI!Z
URIN.!:.,
Jé:néiotiq .)
elle ell:
tend en forme d éventall, prinCipalfmenr fur (es par-
mo.rreUe, fi
et.ledure p lus de lepe JOUrs
;'le
ren~fme:,
ties pollérieures
&
fupérieures,
&
qu'on a ¡¡ppellé la
le hoquet,
les vomiflemens urineux, une odeur tui-
'
tuni~ue
mrljculaire,
done M o rgagni défend v'ivement,
neufe q.u-'exhale le malade, Ion e ·les fignes qui annon-
& prouve eres-bien l'exillenc.e contre B•anchi.
Epifl.
cene & préparent cette funefle terminailon;
i1
y a
1mat.
1.
n°.
61 . Mais ce mufcle ne jouit de cecee
beaucoup plus
a
craindre de
rifiht
~r.ief.auffe, que de
propriété de pouvoir chaf.ier
l'urit1e
hors de la veílie,
la vraie, elle ell auffi plus rare;
cellequi viene
pu
qu'autant qu'il ell fufceptible d'irritation,
&
capable
défaur de fecrétion ell encore plus t1kheure. La
ma~
de contraélíon: il peut perdre fon írritabilité
&
fa
ti ere des
flrÍ!lef
relle daos le fang, don.n e lieu
a
des
contraélilité par la paralyfie des nerfs qui vont {e
hydropiGes, ou excite des maladies plus graves
&
repandre daos fol) tiflu'
a
la fuite des atraques or-
moins longues; j'ai va furyenir une fievr e maligne
di naires d'apoplexie' de paralyfie générale' & fur-
que la mo re termina en peu de jours
a
la fui te d'une
tour par la luxa don des v.ertebres inf¿rieures du dos,
facfle
ifihttrie;
lorfqu' elle doit Ion origine
a
des gra...
comme Galien dir 1' avoir vu arrjver,
lib.
t/e
loe.
viers arrc rés daos les ureteres o u daos le baffinee Eles
•ffeE!.
VI.
cap. iv.
&
comme je l'ai oblervé moi -
reins, elle entratne comm,e nous a-vons déja dir, les
me! me fur un
jeuoe homme qui fe
lpxa
1'
épine
fympromcs douloureux - d'une coliqu.e néphrétit]ue,
en rombant de fort baut,
R~i
ne put urine'l" pendant
double accident qui rend le danger beaucoup plus
tres-long tems qu?au moy,e.n de la fonde, & qui ce-
prochain;
l'iflh:~rie
vraie qui ell produite par un cal-
pendant ne mourut pas quoique tous les autres s'ac-
cut arrl!té au
col
de la vellie peut fe diffiper a!Tcz
1:0rdent
~ dir~
.que la more luit conllamm.ent ces
aifément. en faifant changer de place
a
la pierre;
forres de luxations. La yelfie peut auffi devenir in-
celle
qu' a occalionné la paralylie du mufclc excré-
fenfible daos un lge
~res~~
vaneé en fe;
racorniflant;
reur,
I.JU?iquepour l'ordiuaire inccrable, fl'efl pas
la contraélion. du
muf~l( ~xcréteur
peut
~tre
empl!-
dang
ercufe, paree qu'on peut arcificiellemeut vui..
chée par la diffenljon trop grandé de la veflle qu'oc-
der la veffie; il
n'eiJ
ell pas de ml!me de cdle qui
cafionnera une quantité confidérable d'
'frÍnq.r
rete-
recconnoit pour caufe l'intlammation du fphinéler de
nues votontairement par parelle, par décence , · par
la veffie, ou des parties voifines, des tumeurs uées
modell:ie,. ou .par quelqu'aun:e raifon femblable, tou-
daos ces parties ou dans le canal de l'urc:tre, paree
jours au-moins
Eféplacé~,
pour ne pa5 defcendre de
qu'avant qu'oo roit venu a-bout de faire cefler l'ac-
cheval, o o d'une yoiture, par exemple, pour ne
tion de ces caufe',
l'iflburi;
a e u le tems de devenir
pas fortir d'Qnl!;
~glife
ou d'une compagnie, pour
incurab le.
.
ne pas inrerrompre une affa ire preflante, ou fl}ute
C'ell dans les maladies de cette elpece, que le fa,.
de trouver un endroit propre
écart~
du monde pour
meu" axiome
pr;,~eipiij·
obfla,
&c. doit erre princi-
fatisf'<tire
a
ce befoin' qui' étant narurcl , ne doit
palement fui vi; chaque inllant qu'on tarde d'y ap•
ríen avoir de
flont!!U~;
dans rous ces cas le ITJufcle
porrer remede, aggrave la maladie & rend le fecours
dill:endu au-dela du ton copv!'!nable, lle peur pas réa-
moins efficace; le f>Ut qu'on doit fe propofer ici efl:
gir fur
l'uri~c,
&
a
chaque ioll:ant la ca ule augmen-
de Mtruire la ca ufe qui a produit & entretiene
l'lj-
te,
&
l'ifcburie $'affermic. 11 arrive :,uffi dans quel-
churir;
comme ces ca ufes
\larient,
il
faut examiner
que~
cas de délire
&
de léthargie, que le malade o u-
attentivement celle gui doit occuper,
&
lorfqu'oo
bliant
d'qrin~r,
don!1e .tie\1
~.une
c9ngeftioo
~·uri1u,
l'a exaéle.menr
~~terminée ~y
diriger
1~ tr~itemem.
&
par conléquenr a
I'Ifchuta~ ~
¡9.
L'ifchu.rre.
faufle o
u
11
ne fe fa1t pornt de fecré-
.
~o.
Les
obllacle~
qui
P.~QV~Qt
cmpc!cher l'effet de
rion pour Jlordinaire, fymprome d'une tievr.e arden•
Ja contraélion
d~
la ve(ije oq l'excrétion de
l'~rin',
te
QU
tllaligne, doit luivre le traitement de la maia·
doivenr
~rre
placés au col de la vefQe ou dans le
die de <)Ui elle dépend, on peut feulemenr in filler
canal de l'.uretre; le col
QU
l'orifice de la vef(ie peue
davantage lur les diurétiques, froids o u chauds,
fui~
~ere
reflerré
~ booch~
par !a <:OR!lriélion, l'inflam-
vaot les circomlances, fur les boiflons
~bondanres
,
mation du fph.inéler, par route fqrte de rorneurs
1
qui
les tifa.nes nierées, les lavemens
~mollicns
,
&c.
Quand
obllruent au-deda11,s ou compriment au-denors , par
elle ell: une fuite de l'hydropifie,
il
faut avoir re,
l'amas de mucofit6,
d~
pus , par de.s
gr~mea.uJr
de
cour, ame
diur~tiques
un peu aélifs
~
aux íels neu..
fang, & plus fréquen:u;nent par des gra v1ers ou 1,1n
tres ou ·alkalis fi"es, aux
leffives de cendres, ame:
calcul
¡
les
carnofit~s
q\I.Í naiJlenr daos
l' int~rieu i ~e
fucs ap.éritifs de cerfeuil, de chie.n-dent, de perfil ,
l'iJretre
a
la fuite des goporrh.ées
virulen.~es
inhé\bile.-
daos
lefquels on écrafe des dopones.,
&e.
voyez
ment .tra(tées , & q_ui
pe.uv~n.t groffi~
au point
d~
1:-hDROP~Stl!:;
les diarrhées &
les fueurs exceffives
r.emplir la ca,pa.cité do
ca.n.al,
Co.n~
le vice le plus or-
rlo~vent
erre combattues avec les remedes qui leur
dinaire, par leqQel
e~
canalcon~ribue
a
l'ifllmrie.¡
ÚJnt propres, combinés
avec
ceux qoi pouflent par
Qn · poorroit ajourer l'imperf.{)r.ation de l'uretre; mais
les
ttrinu. ,
il n'ell: pa.s d'ufage qu'on dorme le nom
d'i(c.huri11
a
:t•.
Lorfque la meme efpece
d'i(cbm:ie.,
jointe
a
la
)¡¡
fuppreflion
d'urine,
que cecee caufe produit
da~:J&
colique
éphrétique ell
produi~e
par de p
etirs g.r:a.-
1~
eofans nouveau-nés.
·
viets
arrl!t~
1ans,
les conduits orina.ires ou
da.nsles
,T~111e
XJ'
/1.
·
U
i
ore- ,
1