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U R I

U R I

-433

s'y joínt quelqÚe(dis d'autres fymptome5

accideutel~n

L'ifchttrie

fauffe

a Úeu, on lorfqu'il ne fe fait

comme

lloul~ur,

tenfion d.

l'hypogatlr~

.o u au.x reías,

point daos les· reins de

fecr~tion,

ou lorfque

l'urine

fievre, vom•f1emerlt , déltre ,

&.·.

L •fchur1e peur

f'éparée ne peut pas pénétrer des reins dans les ure-

ltre attribuée

a

un vice des reins, des urete res, o u

reres, o u de ces canaux daos la veffie

~

les obtlacles

de -la veffie' ce qui en confiicue deux efpeces prin-

qui s'oppofent

a

ce paflage peuvent .. l!tre des gru·

cipa~es,

qu'on ne doit P.oinc perdre de vue daus

la

meaux de fang, de matieres purulentes,

&

plus fou-

pratJqlte:

~ans

la. prem1ere

e(pec~,

q?' o.n nomme

veilt des graviers, ce qui ca ufe alors la colique né-

foll.lfe

o u

batarde,

11 ne defcend pomt d

unne

daos la

phrécique; ce paf1age peut auffi erre empeché par

vetlie, foit qu'il ne s'en fépare point en effet dans '

l'inflamrnation &

les di ver fes

rumeurs, {oit de ces

les · reins , foit que la

fécrécion ayaut lieu, elle ne

parties , foit des parties environoances; mais

¡¡

efi

puiffe fortir des reíos obllrués, ou qu'elle trouve un

a-proros de remarquer que pour que la

fuppreffion

obllacle

infurmonta~le

daos les ureteres. Daos la fe-

d'ttrine

foit coraJe, il fauc que les deux reins ou ure -

coode efpece,

l'u1·rt1e

fe ramaffe dans la veffie, elle

te res foient égalernent afFeélés. La

lecrétioo de l'tt-

la difiend, l'éleve en tumeur, done la c,_irconfcription

rine

etl rarement fufpendue p3r le vice des reins, 'ces

im ite fa figure, & qui

pr~fente

une fluétuatioFl plus

organes loor prefque paffifs, ont pe u d'aélion propre,

o u moins apparente

a

l'hypogafire. excite des envíes

ils ne foot prelque que l'effet d'un filtre; ainfi a•moins .

inutiles de piller, des picotemens dans la vetlie; ces

qu'ils ne foient extremement .reflerrés par quelque

fignes ditlinguent l'ifchurie flraie, légitime, de l'au-

' paffion fu bite, par une atraque de convulfion ou d' hy–

tre, dans, laquelle on n

1

apper<soit aucuR de ces fym·

fléridté,

&c.

ou qu'ils ne foient dans un rela che–

ptomes, & au-contraire on fenc un vuide

a

-la

ré- : mene

torJI,

ils n'empechent pas la filrraeion

de

l'flrt-

gion de la veffie, & on y fait entrer inutilement la

fle; les caufes les plus ordinaires font les hydropifies

fonde,

&c.

ou la ferofieé ell: déterminée ailleurs, les fievres ar-

La tneme variété que nous vejlons d'obferv,er dans

dentes ou elle ell dil1ipée,

les !:ueurs immoderées ,

Ja maladie, doit néce!Tairement fe rencontrer daos '

les dévoiemens .continuels qui la con!omment,

&c.

)es caufes qui lui donnent nai11ance; l'ifcburie vraie . cette feer.éeinn

.ell auffi

emp~chée

quelquefois dans

ell: produite ou par. le défaut de la faculré

expu~five

cer.taines fievres m<tHgues, ou il

•Y

a ·beaucoup de

de la veffie, pour nous fer,vir du laogage tr;es-Julle :

l:ympromes ner.vemc,

&c.

&

daos cous ces cas

l'if–

des anciens' ou par des obtlacles qui s'oppofent a

cburie

ell appellée

.fjmptomatiqt¿e.

fon effec , · quoique d'ailleurs fuffifanc, o u par le con-

A. quelle. ca ufe que doive erre attribuée

l'iflhurie,

cours de ces deux caufes:

IQ.

la

fac!)lté expulfive

elle ell rou¡ours accompagnée d'un danger· plus on

n'ell aurre

chof~

que .te

m~fd.e

de

la

yeffie qui s'é·

moins pref

fant,

(

!!JOYI!Z

URIN.!:.,

Jé:néiotiq .)

elle ell:

tend en forme d éventall, prinCipalfmenr fur (es par-

mo.rreUe, fi

et.le

dure p lus de lepe JOUrs

;'le

ren~fme:,

ties pollérieures

&

fupérieures,

&

qu'on a ¡¡ppellé la

le hoquet,

les v

omiflemens urineux, une odeur tui-

'

tuni~ue

mrljculaire,

done M o rgagni défend v'ivement,

neufe q.u-'exhale le malade, Ion e ·les fignes qui annon-

& prouve eres-bien l'exillenc.e contre B•anchi.

Epifl.

cene & préparent cette funefle terminailon;

i1

y a

1mat.

1.

n°.

61 . Mais ce mufcle ne jouit de cecee

beaucoup plus

a

craindre de

rifiht

~r.ie

f.auffe, que de

propriété de pouvoir chaf.ier

l'urit1e

hors de la veílie,

la vraie, elle ell auffi plus rare;

celle

qui viene

pu

qu'autant qu'il ell fufceptible d'irritation,

&

capable

défaur de fecrétion ell encore plus t1kheure. La

ma~

de contraélíon: il peut perdre fon írritabilité

&

fa

ti ere des

flrÍ!lef

relle daos le fang, don.n e lieu

a

des

contraélilité par la paralyfie des nerfs qui vont {e

hydropiGes, ou excite des maladies plus graves

&

repandre daos fol) tiflu'

a

la fuite des atraques or-

moins longues; j'ai va furyenir une fievr e maligne

di naires d'apoplexie' de paralyfie générale' & fur-

que la mo re termina en peu de jours

a

la fui te d'une

tour par la luxa don des v.ertebres inf¿rieures du dos,

facfle

ifihttrie;

lorfqu' elle doit Ion origine

a

des gra...

comme Galien dir 1' avoir vu arrjver,

lib.

t/e

loe.

viers arrc rés daos les ureteres o u daos le baffinee Eles

•ffeE!.

VI.

cap. iv.

&

comme je l'ai oblervé moi -

reins, elle entratne comm,e nous a-vons déja dir, les

me! me fur un

jeuoe homme qui fe

lpxa

1'

épine

fympromcs douloureux - d'une coliqu.e néphrétit]ue,

en rombant de fort baut,

R~i

ne put urine'l" pendant

double accident qui rend le danger beaucoup plus

tres-long tems qu?au moy,e.n de la fonde, & qui ce-

prochain;

l'iflh:~rie

vraie qui ell produite par un cal-

pendant ne mourut pas quoique tous les autres s'ac-

cut arrl!té au

col

de la vellie peut fe diffiper a!Tcz

1:0rdent

~ dir~

.que la more luit conllamm.ent ces

aifément. en faifant changer de place

a

la pierre;

forres de luxations. La yelfie peut auffi devenir in-

celle

qu' a occa

lionné la paralylie du mufclc excré-

fenfible daos un lge

~res~~

vaneé en fe;

racorniflant;

reur,

I.JU?ique

pour l'ordiuaire inccrable, fl'efl pas

la contraélion. du

muf~l( ~xcréteur

peut

~tre

empl!-

dang

ercufe, p

aree qu'on peut arcificiellemeut vui..

chée par la diffenljon trop grandé de la veflle qu'oc-

der la veffie; il

n'eiJ

ell pas de ml!me de cdle qui

cafionnera une quantité confidérable d'

'frÍnq.r

rete-

recconnoit pour caufe l'intlammation du fphinéler de

nues votontairement par parelle, par décence , · par

la veffie, ou des parties voifines, des tumeurs uées

modell:ie,. ou .par quelqu'aun:e raifon femblable, tou-

daos ces parties ou dans le canal de l'urc:tre, paree

jours au-moins

Eféplacé~,

pour ne pa5 defcendre de

qu'avant qu'oo roit venu a-bout de faire cefler l'ac-

cheval, o o d'une yoiture, par exemple, pour ne

tion de ces caufe',

l'iflburi;

a e u le tems de devenir

pas fortir d'Qnl!;

~glife

ou d'une compagnie, pour

incurab le.

.

ne pas inrerrompre une affa ire preflante, ou fl}ute

C'ell dans les maladies de cette elpece, que le fa,.

de trouver un endroit propre

écart~

du monde pour

meu" axiome

pr;,~eipiij·

obfla,

&c. doit erre princi-

fatisf'<tire

a

ce befoin' qui' étant narurcl , ne doit

palement fui vi; chaque inllant qu'on tarde d'y ap•

ríen avoir de

flont!!U~;

dans rous ces cas le ITJufcle

porrer remede, aggrave la maladie & rend le fecours

dill:endu au-dela du ton copv!'!nable, lle peur pas réa-

moins efficace; le f>Ut qu'on doit fe propofer ici efl:

gir fur

l'uri~c,

&

a

chaque ioll:ant la ca ule augmen-

de Mtruire la ca ufe qui a produit & entretiene

l'lj-

te,

&

l'ifcburie $'affermic. 11 arrive :,uffi dans quel-

churir;

comme ces ca ufes

\larient,

il

faut examiner

que~

cas de délire

&

de léthargie, que le malade o u-

attentivement celle gui doit occuper,

&

lorfqu'oo

bliant

d'qrin~r,

don!1e .tie\1

~.une

c9ngeftioo

~·uri1u,

l'a exaéle.menr

~~terminée ~y

diriger

1~ tr~itemem.

&

par conléquenr a

I'Ifchuta~ ~

¡9.

L'ifchu.rre.

faufle o

u

11

ne fe fa1t pornt de fecré-

.

~o.

Les

obllacle~

qui

P.~QV~Qt

cmpc!cher l'effet de

rion pour Jlordinaire, fymprome d'une tievr.e arden•

Ja contraélion

d~

la ve(ije oq l'excrétion de

l'~rin',

te

QU

tllaligne, doit luivre le traitement de la maia·

doivenr

~rre

placés au col de la vefQe ou dans le

die de <)Ui elle dépend, on peut feulemenr in filler

canal de l'.uretre; le col

QU

l'orifice de la vef(ie peue

davantage lur les diurétiques, froids o u chauds,

fui~

~ere

reflerré

~ booch~

par !a <:OR!lriélion, l'inflam-

vaot les circomlances, fur les boiflons

~bondanres

,

mation du fph.inéler, par route fqrte de rorneurs

1

qui

les tifa.nes nierées, les lavemens

~mollicns

,

&c.

Quand

obllruent au-deda11,s ou compriment au-denors , par

elle ell: une fuite de l'hydropifie,

il

faut avoir re,

l'amas de mucofit6,

d~

pus , par de.s

gr~mea.uJr

de

cour, ame

diur~tiques

un peu aélifs

~

aux íels neu..

fang, & plus fréquen:u;nent par des gra v1ers ou 1,1n

tres ou ·alkalis fi"es, aux

leffives de cendres, ame:

calcul

¡

les

carnofit~s

q\I.Í naiJlenr daos

l' int~rieu i ~e

fucs ap.éritifs de cerfeuil, de chie.n-dent, de perfil ,

l'iJretre

a

la fuite des goporrh.ées

virulen.~es

inhé\bile.-

daos

lefquels on écrafe des dopones.,

&e.

voyez

ment .tra(tées , & q_ui

pe.uv~

n.t groffi~

au point

d~

1:-hDROP~Stl!:;

les diarrhées &

les fueurs exceffives

r.emplir la ca,pa.cité do

ca.n.al

,

Co.n~

le vice le plus or-

rlo~vent

erre combattues avec les remedes qui leur

dinaire, par leqQel

e~

canal

con~ribue

a

l'ifllmrie.¡

ÚJnt propres, combinés

avec

ceux qoi pouflent par

Qn · poorroit ajourer l'imperf.{)r.ation de l'uretre; mais

les

ttrinu. ,

il n'ell: pa.s d'ufage qu'on dorme le nom

d'i(c.huri11

a

:t•.

Lorfque la meme efpece

d'i(cbm:ie.,

jointe

a

la

)¡¡

fuppreflion

d'urine,

que cecee caufe produit

da~:J&

colique

éphrétique ell

produi~e

par de p

etirs g

.r:a.-

1~

eofans nouveau-nés.

·

viets

arrl!t~

1ans,

les conduits orina.ires ou

da.ns

les

,T~111e

XJ'

/1.

·

U

i

ore

- ,

1