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1/

43

2

U R

l

on

a été jufqu'a ranger parmi les .fignes de groHeffe

J'u

rin~

claire & remplie

d::

perirs aromé, couran.t

.de

có.té

& d'aurre; eofio on

a

prétcndu tirer des

flYl–

~u

bea

ucoup <d'alltres fig nes encore mo{ns certai!}s ;

N encer

en

fai.t

un

detair atlez loog , mai., qui" eft

c:i–

c o re

~i-~n

loln

d'~tre

complé-t,

11J¿o,..

f!1éd.

part.

l.Jf

·

c11p. vty .

iJ<!

ne parle pas · de ces cnarlaclws effro

ntés

E¡ui .prérendent crcu:mt:>itre

~oures ~ e-s

!Jllladie' ' par la

..fet1le infpe6boo·

des

tú·inü,

·&

qu'on iroit cóurir

~e:s

_foires, monter .fur

des

cr~tea o x ~

&

s'afficher f<>us l_e

~itre

.impocta'nt de

mhJecins des

urinu;

lts gens édai'–

rés .! p

arf~irem~nt

mlh uics·

de'l'ignoraa~e

& d'es f<.>ur–

ber.es

de

ces

· tmpofleurs, ne pe-uvent que s'en moc–

quer:

ils

l.es

bonoi'e,roién t .rrop; óu s'abaitleroient

trop c ux

-mém

es' s'its . prennoient la pein,e '

clé

ies

critiqtier : le 'peuple, p9llr 'qui· le finguHer eft une

amorce cou.jours f.dre de te frapp!!'r

&

·de

l'atrit·er,

conrc· en fome porter

a

<?es prétendus

gu~ritleurs

fon

Mrin~

& fon argent; it 'ne s'apper<Soit p,ás Hu•·¡¡ raco9-

~e lui

-m~me

fa -· mala die, &

il

ell cout é-bahi de fe· l'en–

teod.re

déraillet'

.en

d'ilUcres terme¡ lur' l'e· feul examen

de· fon

.urinq;

p~nétré d!~dmiradoR ,

·¡¡

·achece la

dro~

gue ·

du'

chadacan,

&

·Ja ·pt end avec é:etce aveúgle

¡contiance,

.qui

dal)s les mablfies légeres· fuffic feule

pour la guérifon;

ma i ~

da_nli

te.s css graves,

il

'?e

~arde

pas·

a

re(feotüi les ·mauvais etfets d'uil remede-,

touv«l'nt vi·olen't?

~d¡Ql i()Ífiré

1

avec auffi peu de ton'-

. neiílaoce & pr€caut>ioos,

~

meurr erd inairement vic–

t:ime c;fe fa · crédulité,

f~nS'

sten appel.''ce.voir, & ce

.qui eft pis, fans

~orr_iger-

les autres·. Att re.fie ; quattd

j~

dis · te

peuple,

'je o' eritends pas feulement les gens

~a uvre'S

deftines

a

vivre du travaiJ de ' leurs · m:J'IUS,

~

a

la fueur de lé ur .

fr~tnt;

.je fuis' tro}j corivainc'u que

~ur

-tout da

os ce- qur concetne la fantcf il y a 3Uran't

de

peuP.Ie

' (fans

le.~

P<,llais que

~-an~

1es chaunlieres..

V.

[1

ne

·oous 'r6'1le plus·

qtt~a

elfpofer les, íignes

ti,.

r~s

des

!!ri11e-f,

qui fooc cralridre 'le plus gra've

&.

Ít!

·- dernier des

acci~ens;

je vel!x

dir~

la r:nor r_.

P.oye_z;;

ee mot.

L

qualrcés de

l'urme

qur fervent a écaóhr

ce prb gnoíl:ic faeheux, varient fui van): 'les cas,

&

les

fymptomes ave.c lefquels elles fe rericootrent. Ainti

d ans les ' perfonnes bil ieutes la fqppretfion

d'urine

eft

une: caufe

& un figne de moté ·proC'ha ine; dans· les

pleuréfi.es

l'urine

fanguinolec>nce, d'un rouge f.oncé'

prcfque n

oir·e ,

cén ~h

e ufe,

~·""''" ·

aveG un (édimeot

peo ·1-uuable'

,¡,...

wr~ ,

eft o'rciihairement

m

orce! re

qans ·qu cicorze j'oor :

<;e

rymp tome

dl

tl-es-fi:équent

d ans

les

pleu rélies dMfales,

q ni,

·l"ont

fi

daoge-reufes '.

Dan, les mémes

m~ladies t'urit~e

porr'acée -i).vec ' un

{édiment noir' ·ou •· femb lable

a

du

fon; rfeft

p~s

moins funelle; celle qui

renfetm'e d_es

p~aux

Cem–

blables

a

des toiles d'araignées, indique' un'e

cblliq~a-

_cion qui · emporée ·en oeu de tems le rqalad.e.

CotJa.

jJrAfnot. cap. xxvij. n° .

38 : 19. 24.

Daos

· Jes

p~ri'p7

neu Fionies

les -t~rinu

d'ab.Or.d ' épaHles',

'enfut~e ' att~nuées

~u

quatrieme jo ur·, font un qgne

~ortel.

lbid.

eap.

Xl'll.

n~ .

49·

11

n'y

~ ' plus

ríen

a

efperer dC$

malades larfque

l'urin~ i~>t't

fans qu'ils s'en

apper~oi.:.

-veot, ils tombe-nt

<tans

des· foible{fes dont

il

n'etl pas

poffible de les · tirer.

Ibíá.

cap .

xxj.

11°.

Lorfqu•a

Ja ftranguerie fqrv ie tn: la patl10n

iliaque,

1e

rhalade

meurt ·fe feptie-ine jour, la fievre teule excitanr une

abondante

~x¡rétioo d'urin~,

peut prevenir cette

fa~

cale teTíbiAaiwn .

lb

id

n°.

)'.

Q¡os ·

· les malades · q'ui

foot fur ·le · point de mourir·,

les

Ul'i'lu

font quef–

c:¡uefois rougeltres

&

prom'ptes

a

fermemer.

P1•or1'het.

lib. l .'flél.

ij.

n°.

39·

Sí' . dans ces doi.tleurs· de vetlie,

done' nous avons

par!~

plus

t)~ut

en.)

l'!lrin~

étanl!

devenue purulence

1l~ apporr.e

auclin

foula~emenc'

fi

Ja vellie n'efr pas plus ·molle • .

&

fi

la fievre etl: cou–

tours forre, ··il eíl:

a

craindre '<I!Ie le malatfe fuccom–

be.

Progntljl.

lib.

JI.

n°.

8

¡,

En

j!~néra

1

tes

uriner

noi r!éres

1 ,

huifeu{es,

tr~s-férides ~

fournifi"ent un ·pro.:.

gnotlic de more·,

fi

·el-Id ne íont aC'compagnét's d'au–

cun fign

e critique ;

~

fi

·au·contraire · elles fe ren–

concr.en

r ayec de¡ fympwm'es graves ·.

·

. ·

11 ·ne

faut pas s'arterid r."e que routes les propoficions

qoe nous· avons données foient coujóuts

i'igooretrl~-·

ment• vl'aies,

&

que tous les fignes ··qué nous venons

d'cxpofer

foien~

conftarhment luivis de· leur effet, &

par cooféqoenc infá illibles;

·r~.

paree qu'éh médeci!

ne il n'y a rien 'd' abfdlúmenc

cerraio~

&

que le plus

Juut degré qe cerrícude ' médicinale ne va jdmais au–

dela d'uoe grande probabilité;

2-q.

paree qu'il en etl:

des ti gnes ·tirés de

l'urine;

commé de ' ceux· que

four~

niffent tés

~wrres

aéHans ' du c'orps r feuls, ils font pour

Jlordihaife · faucifs; réunis

& ·

combioés' ·enfemble,

¡¡,

fe

l?.recent

mutuellem ~nt

· de la force

~

de

1~

;

~

,

~.

;

• • ..

1

&

!

V

R-

I

f6reté,

&

concourent

a

établir des prognotHcs aficz

probables:

3-

0 •

on pourr.oit encore a:jouter que

l'*ri•

n'

peut fllus fatilement iriduíre eil erreur, paree

·qu'il eft tres-dithcile de connotcre en quoi

&

de com–

bien el1e

s~ écarte

daos

fes

inaladies de

l'~tat

natul'el

paree qué la · méme

urine

peor fignifier différentes

·chofes ;

t•urme

!impide & abondarite annonce chez

les

!lAS

uríe ·actaqu_e de néphré_cic¡'qe,

-~~ez

les

a

utres

un redoublemenc, chez ceu.x-c• le dél·rre, chez ceux–

la pear-ecre uñe excrétion eritigue, chéz quelques–

a'ucres L'effet d'une boiffon aque,ufe prife en quan–

cité,

&c.

pareé que

b

' moiodre paffion d' ame, la

'l!llus ftó gere émotíon peut c l;langer

con~déra'blement

.Pécat t'fe

l't~rine,

paree gu'elfe

vari~

fuivanc qu'elle

efi vieille ou récente, q\]'Qn l'a laiífée long·tems en

'repos

1

QU qll'' O_Il l'a agicée, &c. c'etl: pourquoi

un

·médtt<::i9. prlJ(;fenc, qui ··ne veuf ai rifquer fa

répuca~

rion

, ni hazarder' lé bien de fes malades , ne fe con,.

·cen.tt>

p¡¡s éle !'examen de

l'urine;

il ne te néglige ce–

pend

ant pas.; il juint

~es

lúrilietes qu'il en retire

a

cetles qu'il peut: 'obcenif _<;fes autrei

C,Ót~S,

& parvient

par ce moyen

a

répandre' un certain JOUr fur l'étac

aétuel & fucur des malades qui

l~i

font confjés:

il

fa\t d'ailléúrs que le principal · ufage de l'examen des

úri11es

eft pout connoicre le tem$ de la coétion dans

lés

'nialad~es

aigues, qu'il y ferc' inñniment ·, & qu'il

eft auffi otile dans tes

aft"e~ions

du foie , daos l'hv–

dropilie ,· te c·a'Icul,

les ulceí:es

d~s

_rei9s

&

de ·1¡¡

veffie, qu'il

~R

tn

0

ins avantageux da,ns les mª-ladies

de la

t~'tt!

& de la poi_trine, e'ncore rnoins dans les

affeél:ions

nerveufc¡:~,

hyftériques, hypocondrinques ,

& qu'enfin ées (lgn'es fon'c les plus fouvenc fautifs,

lorfqu'on pré.tend s!e_n Ce_rvir pour diftingger des ma-

laclies

parti~ulieres

.

·

On voit encare' par-la ce qu'il faut penfer de ce¡

gens

7

qui ,

f~r

des

urint.r

aopor_tées de loiu, agitées,

ba llot~es

en

dive'rs leos', rres -vieiUes & par-la

fou~

ven

d~com

pofées, prérendenc décider ' de l'age, du

tempéramedc, de

l'é.tlit

de

fant~

pu · de

~aladie,

lllc

de l'e[peée de maladie de c eux qui 'les onc"rendues .

M ais n'infiftons pas · davantage fur ce

e

arcicl.e, nou¡

ne parviendrons ;amais

~

cq¡:-rig'er

c.es

charlacans

~

ih:

rrouvenr leur inrén!rs

a

rromper?

enco

re moins teuf•

firons-nbus

a

défabufer le peuple d.e

fa

fotte credu–

lítc1,

il

veur

~ere

tromptf,

&

mérite

de

l'~cre

.

(m~

URI NE,

maladie de

/',

( MMeci,e.}

Id

maladie¡

que oÓus allons exa'miner negárdent oriucipal.ement

l'excrétion de

l't~rine;

leur diviúon q_aft

de~

diff.éren:–

tes manieres don·c 'cette fon&tion peuc

~tre

alct!rée .

Pans ·1'écaé ·náturel

l'urin~

fort

a

plein canal de

1~

vdlie par· l' uretre, formant un

j~t

continu, fans dou–

feur; & avec une 'certaine fo·rce; cecte excrétion ne

fe f.aic ·qu'a différentes repri(e,· ·plus ou moins rap–

l>roc:hees. 'fuivanc les ages. res fu jet& ,

le~

.tempéra–

inens, les fe "es ,·

l~s

faifoos,

&e.

·mais

t<?UJOUrs par

un

etfort ' voloo~aire· ,

íl

y

áura· vice dans 'cette ex–

crétion,

&

par cqnl'équent qJaladie

,

d~s

qu_e toutes

ce·s · quatités ne fe rencontrel'ónt pas, ce qut pourra

arriver·

1°.

lorfque

I•urine

ne coulera point du

rom; .

cecee maladie

~tl

corinue fous

le nom grec ,.....

,,~,

ifihurilf ,

qui répond

a

{i1ppr~fliun

Oll

réceocion

d'u–

rine.

2!.

Lorfque l'exctétlon

fáa

d¡tf..cile

&

dotdou–

reufe ' ce qui conftitue la

dy/Uri~.

ardeur o u di f.

~culté d:t~rin~ .

J~·.

Lorfque

·¡·~_r#ne, au~lieu

de for•

trr fans mtetnJptJon

"&

de droit-til, ne coulera qu!

a'vec peine

&

gou~~¡;;-

a-

goutte • 'ce

d~ra~gement

a

conferv~

en

fraó

~oJs te· nom gr

e'C

/1rang_urte;

les

La•

tins l'apJ_>ellent il

'ldifféremme.nt

l!rÍnlll

]Jitlim!ium

&

Jlra'!gut¡ta.

4~ ·

L

orfque t'uri~e.

s'écoulé connnuelle–

ment de

·ta

vetlje, fahs qu'i1 i e falle aucun etfort,

&:

que la volonré

y

ait part' ' (.)n nomme

ce

fymptome

incontinenu

d't~rine.

5° Lorfque l'exC'rétioll

d'urine.

fera fréquence

&

ires•copieQie·; fi cec accident

~er­

fiíl:e quelque tems •

&

fi

la matiere m8me des

11rtnu

ell confidérablemer¡t alcéree a·u point' qu'elles aienc

- une cón'fillence 'huileute, une faveur

dou~ltre

_com–

me du miel, & une couleur cendrée ou laiceule; la

{i1aladie qui réfulre du concours 'de ces

fympto~~s

s'appelle

diabete,

l1atn-et;

n~us·

o'en parlerons pas

~cr,

paree qu' die·

~ft

Cutfi'famment · détaillée

a

1'

arttcl~

D~ABR~E,

auque l nous renvoyons le !eéteur

~

oous

allohs

ek~ofer

en peu de mo-cs ce qa1

egarde les

autres maladies,

&

nous ajoucerons

la Juite

qu~l­

ques remarques · fur les altédcions mórbifiques de

1~

inatiere

m~me

des

11rine.r,

telles que le pifiemerír de

fa ng

,

de pus, de poils ,

&c.

·

"

·

· L

fAhurie

ou

fopprej]ion ·d'urine.

Elle eft atlez ca-:

raetérif'éé · p(\r 1'

écoulem~ nt

fu.fperidu

d~s

urirJe.r.

11

..

_,

~·~