V O I
smen
trop
ma
i
lks poor d s
moo•~m~ot
dé-
ltc..
c •
fil
u
qui
un
pe
se
ú 'une elhple , deYiennent plus
mosns
e
or
meivre qu'1ls fe rerirenr,
q
e
J
n
leur plos
r
o
conrraébon '· 11
e
1
le
de
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1
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ere ,
&
q
elques
eff;
rr
que pu,Clenr
a1re
re, mu fcle ,
d'
en tre conrre le dtaphragme
6
,
phra •me
lut -m me
'-" nrre ces d ox peci cs
m
(ele
.
·~
fon t done le· d ifV
r~n
e oovermres des levres
d e
1
lo e e, qtu pro uifen c cous le
rons différens
d
n
le dafféren
s p.Jrties de la mu
ti
ue vocal e ,
fa~
Voir
1 b
(1 ~
,
1
raille
1
h Ute·COntre
1
le bas-de(–
fo, •
6c
le
en
u ~
¡
&
voici de que!le m;JQjere.
ous avons
fi
•r voi r que la
f101X
ne peut fe for–
m er que par la
nlone,
& que les rons de la
voix
{.
nt d( m
ific tions de la
voix,
qui ae peuvenc
~ere
formées ooa plu
que par les modificarions de la
elo cre;
'il
u'y a
que
1
Jorre q ui toi t capable
~e
pro uire ces
m
uifi.:acions,
pu
l'approche
&
l' élos–
gnement réciproque de fes
levre~ ,
il
cfl
cerrain que
c 'eíl elle qui for me les fons différens,
C.- rce mo rfic:t rion renferme deux circorsllances
1
la
p remien!
&
13
principa le
ell
que les
let'ru
de la
glorce s' érende'lt de plus
et
plu s
en
fo rmanr les rons,
i
commencer depui
le plu gr:lVe jufqa'au plus aigo.
LJ
Í(conJe, que plus
ces
levres s'érendcnt. plus
ell es fe rapprochenr l'une de l'aucre.
[1
' eofur c d¿ la prem iere circonfhnce, que
1~•
vi–
b rJCions des lev res d eviennenr prompres
&
vives
a
mefi
r~
qo'elle, :1pprochent do
ton
le plus aigu
1
&
q ue la
voix
efl julle qoand les deux levres font éga–
lemenc
tendues,
&
u" d l
ell fauffe quand les
le·
y
res íonr
~
I•Jc
i
Jalemenr , c e q•1i
s'
Jccorrlt! n:tr–
faicemenr b1en avec la nature
de~ in flr u m e n~ ~
cordes.
11
s'enfuir de
IJ
fet' ndc ci r conílance que plus les
rons Íont aigus, plu
les
1•
vres
~·ap
r chenr l'une
d e l'au rre : ce qui s'accorde
au
Ji
p1 rfJ •ceonenc avec
l es intlrumens
a
vc:nt gouvernés par aocln:s
00
lan–
guertes •
Le
cic~rés
de renfion d,Jn
le
levres font les prc;•
m icres & le
ri11cipak' cau (es
de~
rons, mais leurs
d a ff~: r en
«5
fi
'lt
inle nfibl C:'
;
les
degr~s d~Jpproche
n e ronr que les
co nl~quell ce s
de cette tenfion
J
mais
il ell
l u ~
~~~
de ren
re
fe fible cés dilrérences.
P our
onner une •dée exaéle de la chofe, no
u~
n e
u v n mieu
y
ré ffir , qu'en d ila nt que cerce
m
dd1c~rion
e
utille
10
ntt tenfion, de laquelle
r
Ice une
ar pie
lobdivifi n
'un tres-perit inrer–
v.¡ lle ; car
cec
inrerv.¡Jie, 9uelque perit qu'il foit,
efl
ce erJ< Ia t'C
1
ufi
pcihle, phytiqnement
~arlanr
de
fubdivili oo
a
I'JO fini .
Voy~z
DlvJSIBILITt.
Co:rre
d
étrine ell contirmée par
les
d11fér(ntes oq–
ve rcures que l'on a
trouv~es
en dilléquanr des per–
fo•lne
de d•Wécens ages, & des
~eox
fexes, l'ouver–
'-ure ell pl us perite,
&
le canal exrérieur ell roujours
plu
bds daos les
pecfiJn~es
du , fexe
1
&
dan~
cepe•
q ui chanreoc le decl11s. A¡outez a cela que !'anche du
h aucbois, t'éparée du qorps de l' inflroment, fe · tron–
vanr un peu preílée eorre les jevres du joueur, 'rend
vn
(on u n peu plus aigu que celui qui lai ell ·aaru–
r el ; fi on la prelle davanragc, elle rend un fort eó–
core plu
aigu ,
de-f~rre
qu'un hal>ile malicien lqi
{era fai re ainfi fucceffivemenr tous les ton; & t1emi–
t ons d'une oaave .
Ce fonr done les ditfirentes ouvertures qui pro–
du irenr, ou du- moins, qui accompagneoc les
tOfl~
d rfférens <taos cerrains inllrumens
a
venr, rant ouu–
rels qu'artiñciels,
&
la diminurion oa contraélion de
ces ouvercures, hauCle les rons de
la
glotte auOi-bieo
que de l'anche .
.
L
raifon pourquoi
la
contraélion de l'ouverrure
h au fle le ron ,
e
ell que le venr y paRe avec plus de
v eloci ré : & c'ell pour la mt!me raifon que lorfqu'on
fouffic .rrop. qoucemenc dans !'anche de quelqu'inílru–
m em, '' f.m un ron plus ba
qu'~
l' ordinaire.
E n eff, r, il faur que les conrraélions & dilatations
de
la glocce Íoien t inñnimenr delicares
1
car il paroi t
p ar un calcul et
a
de
M.
Qod:~rt,
que pour former
t ous
l e~
rons
&
dem•-rons d' une
t~oix
ordinaire don
l'ér !Id u
e
fl
~e ~ouze
rons, poar former
tout~s
les
parcrcules
&
lub •vifions de ces rons en commas, &
J Utres rems
~lus
couru , mais
tou~ours
fen6bles.
V O I
pour
rotm~r
ores
m r ' ou
di#R~nc
d"a
uo~nd
on le
i
it rélonn r plu ou moans
fi
,
n er
1
t'O ml me, le pe m da meen: de
1
qua n'er ce e
fll
J,¡
dt ieme parcie
~·un
p
u–
ce,
mais qui d1n
e
ere perite écendue .,
n e
c:ha-
que chan emenc, do ir ltr
d ivatte
uelle~ent
M
963
t
parries
1
lquelles fon r
neo re . ore
m
_les,
de-forre qu' rl
n a b auc:oop p.ums
11
1
qua no
font poinr la
~
p
rrie d'oo pooce. On ne peut
,..J•oq
u re comp rer une
(i
r nde délic teCle qu'
cclle
'une bonne oreille, qu1 d n
IJ
er
pr1on des
ell aOez. julte pour
(i
nnr dillin em
nr
le
di fféren~
de cou
ce!
rons
modi6~,
&
m~mc
celle
dont
1
b
fe ell beaucoup plus perite que
1 96Jt
p rbe
d'u n poucc.
Voyn
Ou1a .
La drYcrfiré de con Mpend· ell
uniquement
de
la
1
n
rueur de
ligamen de la glorre, longueur qui
peur varier fuiv nt que le carulage fcutiforme
ll
plus ou moins tire!
n·devaor,
4(
que les carril
~ea
aryténo"ides le fonr plus
OY
moin
ea arriere
~
Sui–
vant cecee loi
1
les eón
qui fe forme nr lorfque
e
ligamens íonr
tr
-
tendu', do ivenr
~rre rr~~-aigu
1
p rce qu'il' fuor alors de plus fréquenre s vibrations:
c'ell ce que quelqu s modernes ont voulu confirmer
par de l'e périence.
Ce n'ell
pa
'
moi, dit
M.
H,¡ller,
phyjiq.
l B
l.
a
décider
UQC
queflion que
01 S
expérience ne m'ont
p3 eocore éclaircie: mais la glotre immobile, carti•
lagine ufe & o (Jeuíe des oifeaux,
~
qui en conféqurn.
ce ne peur
s'~tcndre,
la voix plus aigue dans le
fi•
Remenr, c¡u i
rr~s-cercainemenr
dépenrt du feul
r~rré
crll~me nr
de
levres ; l'exemple des femmes qoi onr
la voix plus aigue que l'homme, quoiqu'elles aierst la
glorte
&
le larynx plus couru; les expériences qoi
coollareot que les fans les plus aigus fe formenr
par
les ligamerss de la glotte, approcñés l'un de l'aurra
auranr qu'rls le peuvenr
~ere
1
l' incerrirude
des
nou•
vdle expér'f!nces confirment ce fyfleme; le
d~fl
at
des mJchines propres
~
rirer le
cartil~ge
fcuriforma
en-Jevam
¡
le
íou p~
n éY1denc que l'11uteur de l'e1•
pér¡cn e
a
cru q11e le canilage lcutifurme éroir por.
rd en·devanr,
randis
qu'il éroir cerrainemeot élevéa
roure~ ce~
cholos fqnr nafrre de, doutes rres-granJs.
11
parotc Jonc qu'on doir examiner de plus pres ceue
ob íerv:mon •
fans cependanr blamer les
lfortt
de
l'auteur.
6(
faos ttdhérer trap
précif~menr
a
fon fen–
timent.
R1pprochons fous les yeux le morceau qu'on viene
de" Jire, pour fac1lirer au leéleur avec plus de pr6-
cifiol), l'inrellige nce de ce
ph~nomene
merv ellleU:IC
qu'ón nomme la
voix,
&
qui
efl
fi
néceOaire
aUIC
homme• viva os en loci été.
On (lit que la oarrie
f~périeure
de la trachée-ar•
fe re
s'
dppelle
l•ry"x,
lequel ell compoíl de cinq
carril3ges: au hauc du laryn• ell une feote nomml!e
la
glotu,
qui peuc s'alonger, fe raccourcir, s'étar–
gir, s'érrécsr,
aq
m 'yen de plufieurs mufcles
anif,
rement
poi~
; il
y
a
d'autres mufcles qui fonc mon•
ter cerre fl(lce, & d'aurres qui la fonr defcendre
1
l:air venanr
heur~er ~ontre
fes bords
J
fe brlíe
&
faic
plutieurs vibrations qui forment le
fon
de
la
fiOÍJfl
plus l'm¡verrure
de=
la glotte ell érroire, plus l'a1r
1
paCle avec rapidité, & _plus le fon ell aigu: on
VOIC
par-la que ceux qpi s'elforcenr
il
donner
a
leur
110ÍJI
un fon forr aigu,
feroi~nr
enfin fulfoqués,
~·its
con·
~inooienr
long-temSJ car, comme ils
rérr~ci
llent la
glorre prefqq'enrierement, il ne peur fortir que pcll
a•
air;
il
leur arrive
don~
la . meme chofe qu'¡\ ceul
en qui oq
arr~re
la rcfpiration
¡
mais
G
on
~largic
trop l'ouverrure de la glotte • l'air qui paRera fan1
peine,
&
fans beaucoup ife vfteRe, ne fe brifera
poin~J
ainfi
il
n;y .tura
gas
de
frémiffemens
¡
de-l
vient que
ceu~
qui veulent donner
~
leur
wix
un
ron rrop grave, ne peuvent former aucun fon.
L'air qui revient lenremenr des poumons,
paRe
avec Yiolence par la feote de la gJone, paree qu'll
marche d' un efpace lsrge dans uu lieu forr
~rroir¡
l'efpace de la bouche
&
des oarines
ne
conrribue
en ríen
a
le produire , mais
il
Jui doone diverfet
mo–
qi~carions:
c'e(l ce qu' on
voit
par l'alrérarion de la
'fJOtX
daos les r humes, ou lorfque le
nez
eft
boa·
cbé. Le fon forme la parole, & le• roos, donr
la
variét~
olfre rant
d'agr~mens
a
l'oreille.
11
y
a plufie urs inllrumens qui fervenr
a
la parole
la langue ell le principal, les
levres
&
les denta
1
conc
ribuenr auni beaucoop, l'expérience le monrre
daos
ceu.Jcqui
p~rdent
lei
<teu~s ,
ou
c¡IÜ
o,or de• le·
. vres