D
U
p
ERO U.
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le
1ong des cotes
du
p
bou,;
mais
ils
fonc:
comm ms le long de
la
riviere de
A1iffipipi
,
ou
on
les
appelle
rars
fauva.ges.
Les
lndiens
fonc
beaucoup
plus
forcs
&
plus
capables
de réiifter
l.
la
fatigue que
les
E/pagnols.
On
prétend que l'ufage qu'ils fom du
kokd
(
cette pbnte
fi
vanree dans
les hiíl:oi1 es du
P
érou
)
con:ribue
beaucoup .
leur
donner cette force.
D'autres aífurem qu'ils s'en fervem:
comme d'une e(péce de charme ,
pour tirer
l'or
avec plus de facilité;
&
que
lorfq1.i'ils
y
ont trop
de pei–
ne, ils JCttent deffus une poignée
de
cetre he1 be machée,
&
qu'auí–
firü~
il
le tirenr plus
aifément
&
en
plus grande quamite. Les pe–
cheurs e mettenc auíli
;i
leurs ha–
mes; ns, lorfqu'ils ne peuvent rien
p ·e 1dre ;
&
on dit que leur
peche
en dev ient
plus
heureufe. Enfin
les
lndi<.?ns
lui attríbuent
tmt d'u–
fabe
dit1~rens,
done la
plupart
font
mauvais, que
les
Efpagnols
croient