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N E R A L

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D E. S

I N D

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18

penfoit auffi

q~'ils

feiífenr refponce a fa

d~mande)

k

ai~~

fcn

reúoui!f01t grandement,penfant au01rtrouué ce qu

1l

<lemandoit, comme il f'irnaginoit fort aifément, pour la

grand mo-nftre d'Or qu'il voioit ddi en ce

pays .

Voyant

-donc,la r-icheffe

li

grande en ce pays,

&

le peuple Úmple

&:

traiébbie ne fongeoit plus qu'a retourner en

Efpagne~

pour rappor-ter les nouuelles

aux

Roys Catholiques de

tout ce qu'il auoit veu:-& deuanr que parrir, f-eift en peu de

iours vn petitfort deterre & de bois, auec la volonct da

Cacique,& mefrne auec l'aide de fes vaífaux,dedans lequel

illaiífa trenre-huiél Efpagnols foubz le Capitaine R0deric.

d'

Arone natif de Cordube, tant pour apprendre

fa

langue,

que pour dc:fcouurir les fecretz du pays)& de ce peuple:

&:

les lailfa

la,

iufqoes a tant qu'il fuíl: recoumé de Eípagnc-.

Ce futla la premiere demeurc pour peupler que fdrendcs

Efpag:nols aux I11des.Colemb print d1x Indicas, quarante

Perroquers,plulieors Coqs,Connils,qu'ils appellét Hutias,

Batata ,Axics:ll cmporta auffi duMúz,duquel ils font lcur

pain,&

au

tres choícs eftranges,

&

differentes des noChes,

pour tefmoignage de ce 3u'il auoit defcouucrc:

Il

mit íem–

blablemét dedás fes vaiífeaux, tom l'or qu'il auoit trouué,

ou

qu'tl

auoyent eu par efchangc.

Il

dcfpecha rrente-huitl:

cópagnons,qui demcureroient lél,& diél, a Dieu,au Caci–

que,qui pleoroic pc>Ur fa departie, f'en nllant auec deux. Ca–

l~udles,&

t-ous les

autres cópagnons, faifant voile du por-t

Royal,& auec vn temps afouhait arriua en cinquáce iours

au port de Palos: Voila comme les Indes furcnt dcfcouller–

tes par C0lomb..

De l'k'óneur

flJ

g··tace que

les

RO!JS

Catholiques fei,·ent

a

ColombJ

pout·al#eirdefcouuert les Indes.

Ch~tp.

17•

.

& fe mettoit en chemin pou_r,allcr

a

la

C~urt,

O

R

s que Colomh fe defbarqua en Palos

~

le Roy & la Royne eftoiont a Barcdone :

&

,

eocor' que le voiagc fut long, & que les cf-

ch!lng-es

qu'il auoit f

mél: par de

la

fcuffent grandes )

ú

r~

rnir-il en

chemin.Ce

voyage luy eftoit honorable, par-ce

q_tl'va ch

acun fono ir d

ehors pour le vcoir,a r:üfoudu bruic

'lui couroit

la

par tout, cóme

il

aaoit dcfcouuert vn no

u-

.

-

e

ij

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