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.4•

I.

1 V RE D

l!

t•H

l

S-r."

feulement d'appeller de

1'

execution des nouuelles loix

~

&

obcir aux Auditeurs, comme

a

fes fuperieurs, no voulant

aurre chofe qu'informer l'Emperear,de tout ce qui impor–

toit

_a

fa Maiefté,luy recitant la verité de tout ce qui efroit

aduenu,dcpuis l'entrec de Blafco au Peru:Et neaotmoins

íi

1-'

Empercu.r commandoit de garder,& executer fes Orden–

nances protdloit d'aioíi !e faire en touté modefrie, & ciui–

liré, encor' qu'il veid le pays fe perdrc, & les Efpagnols fe

ruincr par cela, & difoit qu'il auoit feulement peur du

Vi–

ce"""

Rey

pour efhe

yo

bommc- trop rigoureux' &

a

cau{e

qu'il fauonfoit les Almagrifl:es. Pluíieurs difoient bien que

ce ferment n'efioit qu'vne

tro

~mperie.En

fin Pizarre arriua

pres la ville des Rois, & aíTcit fon cam.p

a

deux mil pres

de la ville, comme f'ill'euO: voulu allieget, & combatre.

Il demanda le

gouuemem~nt

,

mena~ant

autrement

les habit:ms. La plus part e!l:oietlt d'aduis de luy accorder,

aians peur de la mort, ou du fac, ou paree qu'ils detiroient

par- ce moien defchaffer du tour ces Ordonnances nouud–

les.Cepeda vouloit donncr la bacaille, puis que fes aftuccs

ne luy feruoíent plus de ríen, & auffi qu'il voioit le Vice–

Ro

y

en liberté: il en reguift fes foldats, & capuaines. Mais

ils

feirent rt:fponce qu'ilsne pouuoienr,par-ce c¡n'il y auoit

pluGeurs de fes gens,qui f'eftoient rei:irez vers

PizJr~e,

&

auffi qu'il n'eftoit pa.s expedient pour le feruice du Roy,

encor' moins pour la fcureté de la.ville,a raifon de la t!Jerie

gra.r1de, qui fe pourroit faire .

LA

delfus Frans:ois de 'Car–

uajal entre de nuiét en la ville, fans auc;une capitulation,

il prend Martin de Florence,Pierre du Barc, & lean de Sa..

jaucdre,& les pend,par-ce qu·ils fen dloiér fuis de Pizar..

re,& auffi pourauoir leurs biens,& leurs departemem qui

cft6ient bons

&

riches :

&

di&qú'ilfetoit le femblable

a

tous ceux qui ne voudroient receuoir qonzalle Pizarre

pour Gouuerneur. Cefte cruauté d0nna grand efpouuen–

temcnt

a

pluíieurs: en meit plutieurs en

foup~on:

elle feit_

fonhaitter

a

autres le

Vice~Roy

Blafco .. En fin tOU'> dirent

qu'ils rcceu_croient Píiarre pour gouuernenr. Le Doaeur

Cepeda ne le vouloit point, aiant touúours enuie de de–

me~rer

ieul

au gouuerncmcnt,

&

aufii qu'il ne

f~auoit

có–

me Pizarr.e le traiéteroit. Mais ne pouuant l'offencer,

ny

luy

nuire,ny mefme luy rcliftcr,&

axanr

plus de pcur du

Vi-