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GEN E

lt

·AL E DE

S

IN DE S.

!51

gne

<!'entre les mains des

Mores. 11

día:

a

fon

freré

qu

'il

~hercbaft

autre voie pour f<mrnir ce qu'il auoit promis

a

l'Empereur,puisq pas vn ne vouloit vien dooer,&que

dt'l

fa

part

illeur

vouloit eneor' mois ofter

ce

qu'illeurauoit

def–

ia

dóné.Alors Ferdinád Pízatre print tant pour cétt

de

tout

l'ot,& argét qu'0nfondoiu.Celaluy feit acqueliir vne grád

haine de tous,

ú

ne

d.efifta-i1

point peurcant de. fon

emte–

prinfe,ains paffant outrePen alla

.a

la ville de

Cuzc.io

en fai–

re autant,&

freffor~a

de gaigner le cceur de Mango

Y

nga,

pou,rtirer

de-l

uy q.uelque grande quantité d'or

pourTEm~

pe~eur,qui

auoit defpendu beaucoup

a

fon couronnemEc,

&

a

la ville-de Vienne "mtre le

TU.rc

,& auffi

a

TUfle$.

La rebeflion

de

Mango Tnga contre les

Ejf"gnols.

¡ .

chap.

JH

A

N

G

o fils de Guyanacapa, auquel Fran–

~ois

Pizarreauoitdóné le floqued. Vilcas,

faifoit plus du vaillanc,& de

1'

enflé qu'il ne

deuoit:pour cofte

cauf~

on le m'eit

.prifon~

nier en vne prifon defer,en la fortereffe de

.

Cuzco.Mais eftant

la

detenu,&mefme de–

uant qu'il y fur,il machina de tuer les Efpagnols, &fe

f~irc:

,

Roy,commeauoitfaiéifonp~re:Il'feitfaire

gran-de quáw

tité d•armes fecretement,

&

fein

feiner grande abondance . .

de rnaiz pour auoir partoút durpain

a

fuffifance, pour en–

t:retcmir la

guer¡¡e qu'il vouloit oncommencer.

Il

accorda

~uec

fon fre¡te.Paul,aue:c Vilfa0ma,& Phitippille,qu'ils

tue–

roientDiogo d'Almagre,auec tous

les

fiens,Qui eftoiét aux

Cia¡¡cas,

&

qu'il-s en feroient lefemblable

a

PizJrre, &

a

·tous ceux

qui,eftoie~t

a

Lüpa,.a:Cuzco)

&.

~~llliC§

lieux.

11

:ne pouuoit toutesfois execúter fa delíberation, a eaufe

de

-fa

prifon. S·iprialean Pizarre,':qui

~uoit

la cbarge d-e

cóq·u~:rir les proui1nrcies.de Collao,qu'illuy pleuft le deli'urer

ariat

que Ferdinand Pizarre

ariiu~tt,luy

promettant prefier

tdu–

te fidelité, & ohelífance au g0uuelineur.tEftant en liberté,il

fe rendit

foli~familier

a

Ferdinand Pi-zarre, qui luy deman–

·doiu deniers pour le

laiíf~r

fertir

de

Cuzco

a

fon plaifir,

tá~

uec

fon

ami

cié.

Y

u

iouc

11

demaada

con~é

a

Fetdinand Pi-

/