GENERAt:E
DES
1!-lDES.
Ú t
~:oy
de
Portugal,& ceRoy
tecip¡¡o~qliemente(póuza
Da..:
me
Canheri'ne !eur de
l~EmporeuF~Par
telJes allianccs
lene~ .
g~ce
de cefte.
e~ric~rie
fe refroidift vn pon,
~le
R_oy de
Por~ugal
pourfutuott t(!>Ufiours fa
requcO:~
offran de beaut
pa»ty~L'Empeteur
fceut d•vn Bifcayn,gui auoit fuiuy Ma.:.
gellan
ce que les portugays auoient f'!-i8: aux Efpagnols
a
Tidó~é,ce
qui !'irrita grandetneht,& fcit confronter lediét
foldat aux ambaífadours de Portugal, qui le
dementoien~
hardiment ,l•vn d'eux eftoit capitaine general,
&
gouuer..
J}euren l'indie qttand
le~
Portugays conftituerent prifon'"·
1üers les Efpagnols
a
Tidoré,
&
dcfroberentle clou de gi.:.
rofle, lacanelle, & aur:resmarchandifes qu'ilsauoientde.:.
dans le
v~iífeau
de la Trinité.Mais comme le Roy denioit
fort cet afie,& qu'il
n~efioit
autrement verífié,eftant l'Em.:.
pereurd'autre part neéeffiteux, voula_t neantmoins dreffer
vn
grand apparat
pói.ü
all(tr en ltalie fe fajre coronner, il
eí?-gageal'á 1529.les M0lucqs,&tout le traffic de l'efpicerie
pour la fommede 35oooo.ducats d'or fans adioufter
~d·o'"
hligat:ion.au-cun temps,demeutat,Ie prods eh mefme
elbt
-qu'il efroit demouré au Pont de
Ca1a~Le
Roy de Portugal
chaíllia~ Ie
doél:eur Azenedo,dece qu'il auoitpromis
le-s~
niers faós.terminer autrement }obligaüoa. Ceft ehgage–
in'en
t
fut
faíét
en cachette,& en fe
ere~
contre la voló
té
des
Efpagnols, aufquels l'Efu.percur fe ra,pportoit de
c~t affa~
..
re, par
ce~
e'dl:oiét perfónages, qui emédoiét bie le pro.f;
fi~,
& la riche!fe de cefie
n~gociation;
qui pouuoient tous
les ans,ou bien,qui pouuoit en deux,quatre,ou
f~
voiage3
_rendre plus de deniers que n'tn bailloit l.e Ro
y
de Portu·
g<:il. Pierre Ruiz de Villegas eftant appellé par deu:x fqys
a
ce contraél: l'vne
en
la ville de Grenade,& l'autre
a
Madril
difoit qu/il etl:oii: plus expedient engager la pwuinoe de
~tremaduta.,&
la Serena ,•ou plus grand pays, que les Mo- .
lucqucs.Samotta,Malaca,& autres ..riuicres Orientales tref
riches,qui
n·
auoiét pas encor'
efi~bien
defcouuettes,
a
cau·
fe que_5;es Prouinces fe pottuoient aúec le tetnps rachepter,
o u
par
allíáce fe recouurcr, mais que le.s alltres n'eftoient
íi
facil~s
a
r'aüoir) par ce qu'elles efroient úruées bien loing
de noQS. J>our conclufi0n l'Empereur né confideroit pas
bien ce qu'il engageoit, &.encor' moins le Ro
y
de Porcrt.:.
gal
f)a\,lOÍt
ce qu'
ilprenoit.Ona
plufteurs foys depuys diGl
-
.~