~
4
'l
H1sTORE
nEs Gv:aRREs
CrvILEs
·pour
dire ce qni arriua
cependant
a
~cu,
au Ca pi
caine
Pedro
<le Puellez.
Des
auffi.
toft qu'il fut affeure
d~la
Reuocation
des
O rdonnances,
&
d'vn
Pardon
generat·de
touteforte
de
crimes,
uelques grands qu'ils fuffent,
il
refolut de
fe
preualoir de cet- ·
1iC
Grace du
Roy,
de
fo
ranger
a
fon
feruice'
&
d'abandonne
cony
lo
Pi9arre, apres n'auoir
rien
obmis
a
faire
pourluy
dan ·
toutes Jes occaGon;)
ui
s'en eO:oient
prefentees.
Ce
mefme Pedro de
!'uellez
auoit
delfein de
traitter
fos
Ca
pi–
t
·
nes
&
f
es
SoIda ts en vn .
efiin
folemneJ, ou
il
Ieur
deuoit
pro
4
pofer
combien
il leurimportoi
de
feruir le Roy , puis que
par
V,ne
Gtace
f
peciale de
fa
MaieO:e le
Paffe
leur
efto it
pardonne,
&
Ies
Ordonnances
reuocquees.
Mais
il
ne
put
tenir cette
affaire
fi
fecretcc,
qu'elle ne
vine
en
la
connoi1Iance
de Rodrigo de Sa..
lazar,
dit
le
Boffa.
Il
rapprit
d·vn
vieux
So1dac,
qu'on
appelloie
Diego
d'Vrbin, auquel
Pedro
de
Puell~zl 'auoic
communique
en
fecret,
comme a fon
Amy.
Comme done Roddgo de Sala–
zar
vid
ce
ddfein
efuente,
ii
fie
en
force d)en
auo~r
l' honneur,
&
d
empef
cher que Pedro
de
Pucllez ne
le gagna!l:
pres
du Pre! ..
fident
~
pourauoir reduit nu
feruice
du
Roy crois cens Soldats
d ellite, & aufquels il commandoit. Ainfi pour vfurper vne gloi–
re q ui ne
luy
appartenoit pa , il
trouua
bon d'en parler a qua
ere
de fes amis particuliers,
d0nt
les furnoms ell:oient Bafrida,
Ti-
,
rado, fiermoz1Ila
&
Morillo, par
lefquels
ils
fe donnoient
a
connoi fi:re,
pl
ufl: oll: q e
parleurs noms
pro
pres.
Il Jeur defcou–
u ri t
l e deffe~n
de
~~d ro
de Puellez,
&
lcur
dit, que
ce
ne
feroit
pas
vne petite affa1re
pour eux , s,ils
pouuoient
iou'ir
de
la
re-
c
mpenfe
d'auoir
r~du i t
ces
gens-la au
feruice
de
fa
Maie
He;11ais
qu' il~n,en
pouuoient veni r
a bout
autremenc ,
qu'en
f.ai-anc
mounr Pedro
de Puellezr. En effec ils le r
folurent
ainfi
en-
'
tr
eux : Et pour
I'
executer
le
lendemain
qui
efioit
iour
de Di-
manche ,
ils
'en
allerent
t ous
cinq
de grand matin c
la Maifon
de Pedro dc_Puellez, apres
luy
au0ir
fait
dire que
le
Capitaine
Salazar
e fl: o1t
la
venu,
pour
luy
d nner le bon iour,
&
1'accom
0
pagn r a
1'
E
' .£
,pou r
ou'ir la
Mdfe.
Les quar re entrerent al ors,
&
Rodr1g
_de
Salaz~r ~
mica
la
porte,n,J.yant pa
crouue
a
pro–
po..
a
le
fu11
re, qu
il
n' eut fceu
au
arauanc
com
me
l'
ffcnce
ur ci t re tiffi
i
Q
elques vus
neantmo··
ns
ont
affeure
<1U'il
entra·
•
-J
'
1 a1~po
1
1r
moy
:~_ay
pluficurs foi s ouy
di re
ceux qui
parloient
.. ecctAlte trng1que, ciu'il
'eftoit p
ffe
comme ie
1~
HlC
,nte~