Previous Page  49 / 596 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 49 / 596 Next Page
Page Background

DEs

EsPAGNOLS,

DANS

l

0

ES

JNn£s.

~9

lieu le

leur permeccroien

t.

Ce qui

fie,

que

dans vn excez de

ioye

q

1

c

luy

c

t.1fa

c

tte

nouuclle,

il

ne voulut poin lir.o la Let re de

Gon~

lo

P 1 ~ ~ure

,'de

peurld'y

trouuer.q .

elques pa

role~ cr~p

Ii-

.

c.

br""s,

&

qui

luy

depleuffi nt. Il pourfu1u1c done[, N

utgat ton,

&

eut le

vendi

fanor abl'e,

qu'il al Ia moiltl 1er au Port

d..,

Tum–

piz ,

ou

nous

le

la-ifforons

put~r

parler

de.

Laurens

d,Aldana

qt~i

s,en alloit

cepcndancen la

V1lle

des

Rots

auec

fes

quatre

N

ut–

res;

Ee

pareillement

du

deplaifir

que receut

Gon~alo P 1 ~arre,

de ce

qu'il

auoit

quirce

fon

Party.

·

Laurens

d' Aldana

continuant

fa

route, defmara de Truxillo

Cofte

a

monc,

ayant

dans fe N .rnires

q11elques ma

lades. Com–

me

ti

eut

abordb

la riuiere

de Santa,

d·ou il

s'aduifa

d'enu yet

parterre

a

Gon~

lo

Pi~arre

vn

Religieux

appelle

F re re

Pierre

dlVIJoa,

pour

l'aduettirde

fa

venue,

&

{o

b s

ce

pretexte

s'abou- . ·

ch

er

auecceux

qH'il

cognoifi:roic auoir de

bones intennons

po

tar

le Party du Roy;

il

Iesaduertit

par mefme moyen de

fe

rendre

le

mieux

qu'ils pourroientnu Port

de

la Ville des

Rois ,

ou

dans

les Chaloupes

des N

auires.,l'

on

iroit

prendre

coos

ceux

qui

vou–

droient

s'efch~per.

Mais

Gon~alo Pi~arre ~yant

ap·pris coutes

ces

m¢nees,

fit

loger

feparemet

ce

Religi<mxJuy

faifan.r

de

tres–

exprelfes deffenfes

de

ne

parler

a

perfonne,

ny

en

public'

ny

en

particulier. Alors il fe plaignit grandement de la perfidie

de

Laurens d'Aldana, qui par vne extreme ingratitude, -oublianc

fa

Patrie, &

l'amicie de

Go~alo P i ~arre

>

auoit ind1goement

quirte

fon party;

Q3

s'il eut

voulu fuiure

·h1duis

de$ ninci–

paux.defon Armee ,

i1

euc

des.

long

temps quitte le

Monde-:

Ee

c'eftoitfauffidequoy

tousles

fiens le blafmoient publique–

ment; difant, que

s,il s,en trouu0ic

mal,

lafaute en

eftoita luy,

qui ne les_auoit pas

voulu croire.

.

.

J

Gon9alo

P i ~ure [~a.chant

au

vray

d.O

la

V'Oix

publique,

que

~au;ens

Al~ana $'~n

alloit'en la Ville

des.Rofs,"&q-u•on auoit

lmre fon

Armee

N .tualc au Prefid nt Gafca ht

recentit

la

Gtler–

re

par

tout, au

b1

uit

des

Trompettes,

&

des

Tambour-s. II ne

parla plus

que

d'enrooll

des

Sold~u,

de faire des

Capitaines,

&

deleur doimer dcquoy fubGftet! Auffi

leuf

fournit-il

a

t0U$

en

genera]

ce

qui leur eftoit

necdfaire,

&

fir

de

parcicu

liers adr–

uantages

a

plufieu

rs

d'enct'eux..,

quel.cur

N

iifat

c i&

letu

Va–

?eur

rendoie?t

dignes

d~

fon eftime, leur

d~n

ant

infques

2

mil–

iC

&

deux

nulle Ducats

de

payc

1 ·

felon

le

merite d'·vh cha

a~