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DEs

EsPAGNOLS,

D

s

LES

INDE.

2.8J

cours de

ces

partialicez,

&

de

ces querelles,

dans

quatre

Cha

pi

tres qu'11cn a

fait

au long.

Mais

le Ma tage

don~

nous vcnon

de

p rler n'eut oint

d'

ffet,

&

ne

put

e!he

ccnfomme,

a

raifon

de l'mefga!

ired

s aages,

&

de

Ia

m rr

de

Paul

de~

nefcz,

ad ·

uenue

iu~lque

remps apres. Ccp4endant, cetcc

1eune

Dame:,

n·ayant

pas encored nze ans herita d

s

b1ens de fan Mary ,

er.

changea(commeon difo1cde Pedro

d'

Aluara

?)fa

vieilleCl~au

..

diere en vne neuu , cf oufant vn

Gar~

n de vmgt an , all1e d

m'efme Paul

de

M

nefez;

ce

qui

fut

v e

Ef

pe,ce de

refi1cuc~on,

&

vne

Aduenture

q ue nous auons cornme ttree hors de fon heu

po1uce qtf

1l

nous a femble apropos

d

Ja

rapporter

icy.

'

Vn peu deuant que c'

t

Accord

fe

fit,

le. General Pedro

de

Hinoyofa,

v:nt

~

P 'is des Charcas, pour faire I

C::h~rge

d' In–

tendant en

la

Ville d Plata,

&c.

en tousles autres lieu .. de c

r·e

Contree. Tl

y

trouua quantice

de Soldats, d

ceux u'il s'irn g ·–

na

d,y

rencontrer,

&

qui fe rendi enr 1 , s,appellant les vns Jes

aucres, for l,efpcr nee qu'ils

f

d

nnoient, ou qu'tls s'imaginoicc

C)'·l,

d

leu

r

eu

t

don

nee p r

f

es ?'a roles ambi gu

e~.

Ar· ifon dequ

oy,

le

Gen

ral

fe vid bien

en

eii:i

,

&

tout

fatt

confus,

de

ne

le

r

pouuoir

donner

ny logement

ny

viure~,

·ny

les aurres

chofes

qui

leur

efl:oient neceffaires. Ce

qui

fut

c~mfc:

auffi

qu'r

I

en

eut

quc

ques

paroles aue que

Martin

d

Roblez,

&

Paul de Menefez

aufqucls

ii

remonll:ra,

~

puis

qu'1Js auoient fair

venir

Jes

So

:

dacs,

pour

s,en

feruir

en

leun

querelles

pa

riculicres,

·1

ell:oic–

bien iufte qu

1

ils les Jogeaffi nt,

lcur

d0nnaffent

dequoy

vmre,

au

lieu

de

les

l~iffi

r mo trir

def 1m.

A

quoy

Mar

in

de

Roblez

fitrefponfc,

Q

'il

n'en

falo1t point

i

1pnter la faute a vn feuJ

puis que pluGeurs les auoicnt

mandez:

Par

ou il

voulut

donne;

connoill:re, qu'i!

cfto1c

auffi coupable q

1e

Jes aucres, pour Jes

auoir appellcz: car

M

rrm de

Robl c.·z

n ordoir

j

tour propos

ceux

qu'il

ra'illoit mahcieufcment,

come

nous verrons

cy-apr

par quelques-vnes de

fes

parol

s

picquante •

, Tandi qne ces hommes

d1<Iimultz

&

couuerrs

fc

decha r–

geoient ainG les

vnsjfur

l

s autres

&

qu>on lcs

fonp~onnoit

de

mauuaifeintelligence,Ja Vill e de

Pt

r.

,&touce

etrcFronti,.

re la,,

en

prirent

fort

l'alarme, que

' ntrc

Jes

Principaux

les

vns sen llerenc d meurer d!eurs,

&

Jes autres

fc

reti re ren en

leur Deparccmens

'Indi

s, pour n'c:fl:re r fmoi s

d es

mfo-

1

ns termcs

des

gens deGuerrcs,qui efio1ent

mo

tcz

~

vn .Ghan .