Previous Page  208 / 596 Next Page
Information
Show Menu
Previous Page 208 / 596 Next Page
Page Background

~

199

-

'l-11sToi'.RE

nEs GvERREs

C1v1LEs

fticc,

&

d'integrite,

qu'il en

fut

loiie,

comtne

ii

a

efte

ditcy-def...

{us,

parfon plus

grand

Ennemy, quieftoit le Prelident. Et cou .. '

.

tesfois, apres auoir

cant

fait

de bien

a

chacun,

&

donne des

De.

parcemensd'Indiens,qui valoientiufques

a

30000.

Ducats

de

rente,

i1

rnourut

fi

Pauure,

qu'on

ne

f~auro1t

l'eftre

dauan–

tage.

Les Vercus Chre!l:iennes firent le comble de fes grandes

licez,

q~i

{e

fignaterent par vne

Piece digne

de

luy •

Mais com ...

me

le remarquele PreG.dent en Ia

lettre

qu•il

luy

efcriuir,, il

foe

parciculierement deuot a la Vierge, Mere de Dieu; pour

I'

A–

mour de laquelle on ne

fay

demanda iamais aucune chofe,

de quelque importance qu,clle fur , qu'il ne l'accorda!t in–

continent. Ce que Frans:ois

de Caruajal ,

&

fes

autres

Mi·

niftres fyau0ient

fi

bien

par

efpreuue, que

lors

qu'ils

l'Ot•·

loienc

faire mourir

quelqu'vn

de

lcurs Ennernis

qui le meritoit,

ilsdonaoientordrequeperfonnen,euc ace zversluy, nedou–

tant point

qu'il ne donnafi: la

vie

au

Coupable,

fi

on la

luy

de ...

rnandoit au nom

de

la Vierge: Auffi, com

me

i'ay

dit n\1gucre

1

pour

fes

Vercus Chrell:iennes, Morales,

Policiqt:Jes,

&

Mili..

taires,il fut cellement

aime

d'vn

chacun,que lors qu'on

parla

de

, luy

ofi:er

la

vie

(lai!fant

a part

le feruice du

Roy)

il

n'y

eut

perfon- ·

ne

qui

ne

le regretafl:

pour

cant

de Vertus

eminences. Auffi

puis·

ie dire

aifet.tremenc,&

fans flatterie, de n'auoir

iamais

ouy

per...

fonne

qui ne

parlafi

bien de

luy

apres

famort)

&

qui ne rendi c

a

fa Memoire

tout

le

refpe&

que les

bons

Sujecs font

Qbligez

de

rendre a ceux qui

onceu

commandement fur eux.

~

file pa.

Jen

tin a

mis en

auanc, qu'il yen

eut qui

s'aheurtererit

a

infifier,

qu'il faloit

mettre

fon

Corps

par

quartiers,

pour

Jes

expof

er fur

Jes grands

chemins

de

Cozc0,(

ce que1e Prefident

ne voulfit pas

toucesfois)

ii

elt vray-fernblable qu'il l'a

dit

apres vne Relation

tres-fauffe, eftant certain qu'0n n'imagina

iamais

telle chofe,

tant s,en

faut

qu,on

l'eut

vou]u

propofer. En

dfet,

{i

cela fc

fut ainli

paffe,

il ell;

a

croire qu'on en euc

pule

depuis,

apr~

q,u~

Jes troubles

furent

pacifiez , comme on

parJoic

d'au–

tres euenemens beaucoup plus focrets; Et

q-u'aiEfi

i'cn au–

rois eu quelque connoilfance. Mais c'e{l: voe pure Calom.–

nie,

veu que tous

ceu~

du

Confeil ,

le

Prefident

excepte,

<deuoienc

heaucoup a.

Gon~alo

Pis:arre ,_

pou~ ~uoj~ ~c~eu d~