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.z.4z.

D E C O U V E R.T E

DANS

Qyelquc docilité,

&

quelque com–

plaifa.nce que l'on ait , on paífe rnu–

jours dans leur efprit pour

erre

d'une

humeur turbulente , quand on n,eft

pas

to~lt

a fait de leur avis,

&

qu'on

rache de lcur

f~ire

cntendre raifon par

de fages

&

douce remontrnnces. Cene

conduite eíl: peu Chretienne,

&

n·a

fans doute roint d'autre vcue gu'un

interét purement tcmporcl.

C'cíl: ce

qui m'a fouvent oblgé d

~

dire

a

trois

Reltgicux

~

lamnnds , que j'avois atti–

rez avec moy en C.anada, qn'il valoit

mieux pour n us qui ,

vion~

guitté

tous nos biens pour cmbr.1ífcr la

pau–

vrct{: de la vic Rcligicufc, guc n c, us

allaffions dans des

iffious étrangeres

pour

y

faire pPnitence,

&

po r

y

tra–

vailler parmi des

Barb<

res

a

Ja propa–

gation

du Regne de

notrc Seigncur

Jefus

Chriíl:.

La Providence feconda mes bonnes

intentions. Le Revc rc.1d Perc

er

main

4

Hart Recollet qui cíl: mort de–

puis Eveguc de V cnce en Provcnce,

m'envoia. des

ratentes

pour me rcn–

dre dans la dé ...ouvcrtc, que je m'cn

vais

décrire ci-aprcs.

CHAPlTRE

X

lI.

Defcription,.,dtt prcmier embarquement en

Canot

c't !i2.!febec, Capitale rlu Cana·

da pottr nous remire au

Stul–

Oue(i de la Nowvellc

Frtmce

ou

Canadri.

E demcuray enviran dcux ans

&

1

demi au Fort de

Y"

atarockouy o

Fronte1

1 ·,

&

j'achcvai d'y fairc

bátir une f'1a:fon de

1iffion a ce

le

i:>ere

Luc Buiífet.

Cela

nous cngagca

dans les travaux qui font inféparables

des nouvcaux établiífemcns.

N ous déccndimes en Canot le fleu ..

ye de

St.

Laurent,

&

apres une na–

vigation de

fi.

vingt lic:ues, nous nous

rcndimes a

~euec

ans

1

ocre

Co1n

ent

des

eco lets de nótre

ame des An–

gcs pour

y

ra·re

la

retraite,

&

me

dif.

o cr

fi

inteme

1t

a commcncer

nos

découvcrtes .

J 'avouerai

frnnchcment

ici , que

quand je coníideroi attentivcmem au

pjed de b Croix cctte im ort:inte Mif.

iion par les

icu c.:s

vcues de la

raifon

na u ·e l

~,..

que je la m

urois aux

orces

humai

s ,

elle me

pa oiffoit

ten ible,.

... to

cnfc1

ble temcra·re

&

inconíi crée.

i\1ais u nd je la regar·

dais

en

Dicu ,

:3c

que

j

l'envifagcois

com ne un dfet de

f

bonté, qm me

choi füfoit pou r ce grand ouvrnge,

&

comme un ommand m nt, qu'il m'a–

d1

cífoít ar l. bouchc de

mes

Supe–

rieurs; qt

i

ont

le

01ganes ,

&

les

interpre

s

de

fa

volo1 té a mon é–

gard, je me

le

tois d'aborJ intericme–

mem

coi

:al...: , \,; ..

cr

courng é méme

:l

e 1treprendre ccce

éco v rce

~wec

tom

l.

fi

i

r

r

a

vcc tome Ja conf–

t.

1

ce

¡:

ot1ble.

Je m'a

l.Iruis

ue p11is que c'étoit

l'ccuvrc e Dicl d'éclair r

e " r

de

ces

B.

1

b

r

s ,

aufquel on

'en

1

oioit

annon ~cr

on saint

m , il lm e ·oit

aifé,

'it

le

·ou oir, de

le

f:

ire

f

r

un

foiblc

rganc coi u

e méme

q

t

e

p.

r

k

p

1

o

m~

ges

du

onde.

M 'é ta

.t

.

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r

aré a

'

yage

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ma

l

l1Üh

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i

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l ·

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e

l'

l

·ope

pour

etrc

cot

't

....

1

re, ctoi

i

t

a1i1\"cz,

u<.: le

P1lotc

le

Ja

·

lt

,

e ~

les

Agrets

1our

c.

b~rc

_

s, que J'on

voftloit

f:

itc coniln

ii.,;

étoicnt

prepa-

1ez