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voir notre Armée prefque fans tna-J
17J9·
lades dans l'abondance
&
dans
le
meil–
leur
état du monde : tout cela ne fau–
roit etre exécuté ' ' fans qu'on n,'y re–
marque la main
du
Tout-puiffant
qui
conduit tout
a
une
6
heureufe fin.
La
plupart de ces faits fónt tels ,
que- celui qui n'en a pas
été
témoin
oculaire doutera de plufieurs circonf–
iances ; croira-t- on que les
J
aniífaires
dans la furie de leurs atraques ont
été
re~us
avec .un feu
íi
terrible, qu'ils 'n'ont
pu fe fervir ni de leurs armes
a
feu , ni
de leurs fabres ; gu'ils n'ont pas rnieux
réuffi
á
rompre nos rangs ; que
1\~pou
vante a été
{j
grande parmi les Turcs,
que plufieurs fe font précipités dans le
Pruth trois jours apres l'aétion ; que
la plupart des Soldats ont couru jufqu'au
Danube fans regarder en arriere . En
outre, jamais
Artnée
n'a eu plus d'en–
vie de fe bartre que la narre.
Je
re~ois
tous les joúrs des députa- _
tio'ns folennelles
&
des Lettres· de féli–
citation de Pologne ,
&
il
n'y
a ·pas
a
rlouter que fous les aufpices divifls , la
campagne ne finiífe glorieufement,
&c.