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.des cha;iots de bagage , difperfés
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la,
&
on pouvoit voir par cette
déroute générale ,
l'
effet d'une terreur–
panique. L'Armée pouífa ce jour-la juf"\
qu'
a
deux lieues
de
Chotzim.
l'rife de
Le
3
o
de grand matin on envoya
~hotzim.
un
détachement conftdérable de
trou~
pes légeres pour s'ap.procher de la
viUe ,
&
pour obferver la contenance
des ennemis. Les Cofaques trouverent
le
faubourg abandonné , quoiqu'il
fut
retranché
&
entouré d'un large foíféQ
Ils en averrirent
le
Maréchal qui s'a–
van~oit
ave
e
1
'A~mée,
&
qui arriva
a
dix heures du matin devant la Place>\
11
fit
d
·abord fommer
le
Gouverneur
de
íe
rendre.
On
fut par quelques prifonniers
fur~
pris dans le faubourg , que Kaltfcack..
Bacha , Gouverneur de Chotzim
~
y
étoit renrré e foir meme de la bataille;
ma1s qu'il n'avoit pu s'y faire fuivre
par fa garnifon qui avoit été au
com-:
mer "' enjent de la campagne de dix
mille homrnes. P(refque tous les
J
a–
niiÍatres , v 1ent fuivi
V
eli- Bacha dans
fa
fuite , - e
forte
qu'il
ne
lqi refioit
que
fort peu
de
monde~)