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RussJ~t.
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des étrangers que Pierre l a fait venir
1
&
auxquels on
paye
des pepíions fort
confidérab!es.
En parlant des
nouveat.ix
établiífe-
Des
Sdén..
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ces
De
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Ie , Je
trat au
1
lJU
cad.émieo
mor des progres des Sciences dans cet
Empire.
.
.
.
_
Quand Pierre
I monta
fur
le
Trone,
i1
trouva tout fon
peuple plongé dans
l'ignorance;
les
Pretres meme
ütvoient
a
pe.ine écrire. Les quatirés les
plus
effentielles
qu'
on exigeoit
dans ce
te
mps.–
la
d'un bon Eccléíiafiique , étoient de
fa voir
lire
couramment
:~
&
de
bien
connoirre toutes les cérémonies de l'E"'
glife ; s'il ajoutoit
a
ces connoiífances
une barbe prolixe
&
une mine rébar.,.
bative ,
il pafi'oit pour un
grand
hommeó
Le
feul
Clergé de l'Ukraine avoit
quel–
que
teinture de favoir, mais c'étoit fort
peu de chofe. C'étoit pourtant ces
gens .....
la
qu'il fallut employer pour
donne~
des lumieres
aux 3utres ;
car
Pierre I
voulut
abfolument que
fes
Sujets ,
&
en
particulier fon Clergé
!J
fuffent plus éclai–
rés. Il
chargea
l'
Archeveque
de Cafan ;
Etienne Javorsky, d'érablir des Ecoles,
dans les Mona:fieres de M.ofcow
&
dani
y
ij