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Sv_PPZÉMENT ¡lUX
me~e
a
la
v.uede Croníl:adr
~
&
qu'ii~·
périrent la plupart pour ainfi-dire dans
le Port. Cet accident a tellement dé–
gouté les Ruífes de la Navigation, que
clepuis ce
temps-la
perfonne n'a voulu
hafarder la moindre entreprife.
....
· L'Angleterre fait le négoce le plus
coníidérable en Ruffie, quoiqu' avee af–
fez peu de profit ; car elle en tire pour
le moins fix fois plus de marchandifes
qu'elle n'y en porte. Les Anglois l'a–
vouent eux
:-me
mes ; mais 1a néceffité
les oblige de foutenir ce commerce ,
ne pouvant fe paífer des marchandifes
ruífes , tant pour leur prqpre Flotte
que pour le Commerce des Indes
&
de
l'Italie.
-
. Un des grands foins que Pierre I
prit dans fes arrangemens , r.elatifs au
Commerce , fut dé diminuer , autant
qu'il étoit poffible, les be(oins des mar–
chandifes étrangeres dans fesEtats. Pour
parvenir d'autant mieux
a
fon but ' il -
voulut établir en Ruffie toutes les M.a....
nufaaúres poffibles que
1'
on a dans les
autres pays de l'Europe. Il
fit
engagell'
pour cet effet des O uvriers
&
des Ar.,.
tifans de toutes_ forres de métiers dans
.
.
.