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MÉMOIRES DE
RusszE.
J2)'
vince , mais les marchandifes ne --lui
font livrées
que .
dans le Port.
.
Les Souverains de la Ruffie ont tou–
jours confervé ce négoce
a
leurs
Su-·
jets;
&
lorfqu'en
17 16,
les Anglois de"':
manderent la liberté de Commere
e
a
~
Cafan
&
Áfrracan, Pierre
I
aima mie
u~
renoncer
a
une alliance avantageufe,.
que de leur accorder cene demande.
Il
n'y avoit autrefors que les Armé...
niens qui e_u!Tent la- permiffion de tranf-.
porter des marchandifes pefantes d'
Af–
tracan
a
Petersbourg ,
&
la
de les faire
embarquer pour les Pays étrangers, puis
de
(e
fervir de la meme opération pour
le tranfport des marchandifes de
re~
tour.
O
n
a toujours
pris ,
&
1'
on prend
ericore de grandes précautions , pour
qu'ils ne puiífent rien débiter en Ru:flie..
Leurs ballots font plombé_s
a
ve
e
foin
dans
le
premier Port de Ruffie ou
ils
arrivent ;
&
ils font obligés
de
les mon–
tt=er plombés dans le dernier qu'ils
quittent. Comme ce commerce produit
un
revenu confidérable
a
la Douane,
&
qu'il ne porte aucun préjudice aux
Sujtets Ruífes ,
1'
on n'y
a
j
amais porté
art~Ít=lte.
Il
y
a
déja
quelqu~s
années
·
x-
iij ·
--
•.