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de rames
&
de voiles pour les joindre;
1743·
&
apres avoir fait un mille , l'on _arriva
a
un lieu étroit
'OU
il
n'y avoit
qu'
onze
pie~s
d'
~a
u ,
de fort'e
que
les prames ne
pouvant
y
paífer, furent· oblig€s de fe
mettre
a·
l'ancre. Les Galeres fe ran–
gerent dans un port tres-commode for–
mé par les !les :
l'
endroit s'appelle Sou
...
tonga.
·
-
.
-L'on étoit d'a:utant plus furpris de
la
re)traite des Suédois , qu'on favoit que
le jour d'apres le combat , ils avoient
été
reJ?.for~és
d'une
F
régate
&
de quel–
<¡ues Galeres , de forte que
~eur
Flotte -
etoit tout-a-fait égale
a
celle des Ruífes,
&
meme fupérieure. Quelque temps
apres ,
1'
on
fut q\le
e'
étoient les barques
qes·Vivandiers qui l€ur avoient infpiré
cette e
rainte ; car
le
vent ét:ant fa vo–
.rable , toutes ces petites barques s'
é–
toient mifes
a
la
v'oile
~
&
fuivoient
la
Flotte de
Moníi~ur
de Keith. Les en–
nemis qui virent la mer toute couverte
'de
navires , s'imaginerent que
le
Ma–
réchal de Lafcy avoit joint l\;(otr1íieur de
Keith. LeGénéral Ruífe ayant reconnu
la fiJuation
du
lieu , trouva ce
poíl:e
tre~-avantageux;
ce qui le
fu
réfoudre