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jouiifoit de toutes parts d'une tranquil-
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tte par1a1te.
,
T
outes les autres mefures des
Sué–
dois
n'
étoient pas mieux -concerrées :
a
la veille de déclarer la guerre
a
une
puiífance comme
la Rufiie ,
la Suede
n'avoit que peu de troupes dans la Fin–
lande ' qui devoit etre le théatre de
la
guerre; elle
n'y
avoit point de maga–
iins ,
&
elle
manquoit de provifions
oans le Royaume pour pouvoir en faire,
en
forte que les troupes qu'elle entre–
tenoit pour garder cette province ne
purent etre raífemblées dans un feul
cam
p.
. Plufieurs perfonnes fenfées
&
por–
tées pour la gloire de leur patrie, re–
préfenterent ces difficultés
a
la Diete ;
mais comme elles étoient du parti
des
honnets de nuit,
leurs avis furent re–
jetés.
On
envoya cependant le Lieu–
tenant- Général Buddenbrog en Fin–
lande pou,r examiner tout fur les lieux
memes; mais ce Général qui ne refpi–
¡;oit que
la
guerre , au lieu de faire
un
fidele rapport, marqua au Sénat
qu'il )
avoit trouvé tout dans
un
tres-bon état,
~l:le
les troupes
pouvoient etre
affem-