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dre quelque chofe de confidérable
con-~~~~~
tre les Infideles ; mais que le Maré-
1738.
chal dévoré d'ambition ne vouloit etre
qu'a la tete d'une grande Armée, avec
laquelle il ne faifoit rien , parce que
facrifiant
tour
a
fa
paffion ,
il
éroit
mécontent de la eour de Vienne.
En-
fin
l'Empereur
fit
tant , qu'on envoya
de Petersbourg un ordre potitif au
Comte de Munich de retourner fur fes
pas
&
de prendre une des deux ·Pla-
ces en que{hon.
11
le rec;ut lorfqu'il
eut paffé le Bog
&
qu'il eut divifé
fon
Armée pour
l'
envoyer en Ukraine.
Le
Maréchal
tint
confeil de guerre : tous
les Généraux furent du meme avis
&
montrerent l'impoffibilité d'exécuter
cet
ordre , quand meme on facrifieroit
toute
l'
Armée. L'lmpératrice rec;ut leurs
ex
cufes
&
permit que les troupes re–
vinífent. C'étoit pour la feconde fois
que la Cour de Vienne avoit
porté
e
elle de Perersbourg
a
envoyer l'ordre
au Comte de Munich de recommen-
cer
les opérarions de la campagne :
e
r la
meme chofe étoit arriv ée l'an-
n
'e
d'auparavant apr s la prife d'Ot~