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monceau de pierres , la garnifon
n'y
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737·
put pas
erre
logée; elle campa {ur le
bord de l'avant - foffé,
&
commen~a
a
travailler
a
un retranchemem qui de–
voit entourer tout le front de la
ville,
ayanr
1a
droite
vers le Liman ,
&
la
gauche du coté
de
la Mer N oire : mais
comme e'éroit un travail qui demandoít
beatJcoup de
ternps ,
on
fit
deux petits
retranchem·ens de chaque cóté ;
apres
quoi on travaílla
auffi
au grand, qui
tte
fut
point achevé. Ces lignes devoient
fervir d'ouvrages avancés, pour
obliger
l'ennemi , en cas d'attaque, de com–
·mencer fes
tranchées
a
une gra1
de dif..
tance ;
car les
ouvrages
q i furent
achevés,
éroien.r
{i
bien
conílruits
que
Ton n'avoit pas.
a
craind re qu'ils
fuffent
en:portés
l'épé e
a
la méfin.
L'Armée tefra
encare
deux
j.ours
dans
·le
camp él'Otfrha~ow , pour
fe .
-repnfer
des fatigues
q· e
le
avoit
ef–
fuyées pentfant
·rreize ~jours
~e fuite.
:A.pres
cela ré"Níaréchal leva fon camp.
Ses iníl ru8ions porroient de diriger
fa
mar che dú coté de Bender ; mais aya~t
~
appris que les en emis avoient
brúlé
·les herbes de
·ce
coté.;la '
il fallut pren•