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R
u s s
I E.
167
fa
garnifon,
&
qu'on
ne lui
donnoit
~~~
qu'une heure pour
fe
décider, apres
1737.
quoi il
n'y
auroit plus de quarrier
a
ef-
pérer. Sur ces entrefaites on apprit que
les Huffards
&
les
Cofaques du Don
avoient
déja péné tré
dans
la ville
du
coté de
la mer.
Le
Seraskier
&
une
pa
rtie de la garnifon étoient fortis
de
la
place
pour fe fauver fur les galeres
&
les batimens de tranfport ,
tandis
qu'
on
dreífoit
la
capitulation.
Les Co-
faques
&
les
Huffards voyanr que les
Turcs cherchoient
a
s'évader, fondi-
rent fur eux , les forcerem de rentrer
da,ns
la ville ,
&
y
entrerent auffi
pele-
rnele
a
v
ec les fuyards. Le Seraskier
députa une feconde fois au Maréchal
pour
lui dire
qu'il fe rendoit
a
difcré-
tion, ne demandant que la vie íauve,
ce qui lui fut accordé. Un détache-
menr
des
Cardes
prit
d'abord poífef-
fion d'une des portes ; la garnifon
fut
d éfarmée
&
menée au camp . Pendant
qu'on éroit
occupé
a
faire ces arran–
gemens, quelques cenra· nes de
~
ldats
emrerent dans la viUe
&
maífacre rent
beaucoup de monde. Environ deux
mille perfannes trouverent
moyen
d'at-