198
M
É
M D I R
ll
~
' 1
·
·-1'-ennemi
que de
loi-n,
&
divifé en
pé~
x736_.
tirs .part1s.
Un
Géorgien qui s'étoit fau ..
v.é
de l'efclavage rapporta , que les
Turcs s'éroient retirés
a
Caffa,
&
les
Tartares dans les ·montagnes , .bien ré-
r
folus de ne
fe
plus
fatiguer
inutilement
a
difputer les
paífages
:,
&
de ne faire
obferver l'armée Ruífe que par de pe–
tits partis , qui la fuivroient de loin. ·
Jufqu'ici l'armée avoit
toujours
tenu
-le_
,chemin ·de Caffa ;
&
~1onfi~ur
le
Maréchal
auroit bien
fouhairé
de
s'en
i·endre maitr-e
&
d'y
faire un
érablif–
_fem.einü~fol:ide : mais l'armée
diminuoit
·-a.,
vue d'ceil;
un
tiers en
éte-it
malade,
·&
la
plupart
des'
foldats ét oient
{i
foi-,
bl.e~,
qu'a
pr~ine
~pouvoient -
ils
fe
trai-
_ner. J'ai
déja
-parlé de quelques-
unes
·desr
·caufes deces
maladies '
auxquelles
fe
jbig-nire.nt..:e.ncore.1es chalE:urs ;
qui
-en
_Crim=ée foot _
exceffives dans cette
faifon.
ll fm clone d-écidé ·- de
tBtourner
-a
Perekop
póur , donner du repos aux
troupes penda nr Les grandes ·
chaleurs.
-Les ·ennemis .avoient
fait
le
dégar
dans
..tout le_
pays
a,urour de
Caffa,
&
brulé
tous les villages pour oter la fubfütan~e ·
ªÜf
~uffes, ce dont ils fur,ent
·bien
fa..