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MÉM<JIRES
·- ·-
- font frakhes
au
milieu de l'été '
com~ .
1
7J
5'.
mencerent
alors·
a
etre
tres -
froides;
les
mala
dies
fe
multiplierent
dans l'
ar–
mée' ,
&
enfin
il
ne
fe
paífa plus de
joiur
qu'
elles n'emportaffent un grand
nombre d'hommes
&
de chevaux.
On
~toit obligé de
trainer
tous les mala–
des
a
la_fuite de l'armée : car
il
n'y
a
point de ville
dans
ces
déferts ,
1
0U l'
on
puiífe'
faire des
hopit~ux.
L'armée, man–
quant
déja
de
beaucoup
de
chofes ,
avoit
encare
dix
marches
a
faire
a vant
que
d'arriver
aax
lignes ·de la C.rimée.
Monfieur de Leomew avec les Géné–
raux
&
les Chefs des Régimen's tint
un
Confeil de ·guerre , dans
lequel il
fut
téfolu.
de
ramener
1'
armée campée
~lors
pres
de Camennoi -
Saton.
Pen–
dant la
nuit
qui
précéda
fa
retraite
il
~toir tombé un pied de neige , ,ce qui
:fit
périr
plus
de mille chevaux. Les
troupes revinrent en
Ukraine,
ou
eJles
~!l~rerent
e~ quartie'is
-d'~i~er .
vers la
fin de Novembre , les
Regimens
en
tr~~ -
mau~ais état_. ·
Cette expédition
<;eruta
plus de neuf
mille
ho~mes
&
ni.en_
#aUtant de
chevaux , fans _
que
la
R.uffie en
put
tirer aucun
avanta_geo