D
it
R
U
s
S 1
iz:
ti~,
refufé de
íigner
la SanéHo~
pragmari-
~~~
qutl
r
mais
il
s'étoit
meme éfroitement
1
733~
lié
avec la ·
France
contre
les
intérers
-·de la Maifon
-d'
Autriche. Le mécott–
tente
ment
de la
Ruffie
venoit de ce
~
que le
Roi
n'
avoit·
pas
agí _
felon fes
vues
dans
les affaires
de
la
Co~rlande,
&
le
Primat avec une partie de la
No- ·
bleíf~,, qui
avoient
foup~o1:mé
que
le
· Roi formoit le deífein · d,enfreindre ·
Ia
liberté
Polonoife , s'étoit adreífé
a
la
Ruffie
-pour implorer
fon
affiíl:ance,
en _
cas
qu'il
entreprit
qu_elque .
chofe ·contre
-Ia République.
·
.
,
Les affaires changerent
bientot
de
fa
ce.
L
'Eleéteur
de
Saxe
ttoúva
moyen
d'appaifer la Cour
de Vieqne
en
íignant:
la.
SanB:ion pragmatique ,
&
il promit ·
a
la
Ruffie de
fe
confor~er
~
la .volonté
de
r'Impératrice _touchant
la Courlande
J ·
ainíi les
deux
Cours ,s'unirent .
pour lui
p~ocurer
la
Couronne de Pologne.
Leurs ·Ambaí{adeurs eurent des ordres
contraires
aux précédens;
c'efi-a-dire, . ,
de déclarer tour net
au
Primat, que
leurs Cours
ne
reconnoitroient auclin
autre Roi
de
Polog-ne
que
l'Eleaeur
de
Saxe ;
&
que
Sa
Majefl:é
R'u.ffienne·
.,