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pour lui donner le degré de perfection dont
il est susceptible , soit dans sa matiere, soit
dans
sa
vergeure. Le papier véli1l , que
l'oa
a adopté pour
les assignats existans , n'est
point du tout propre
a
cette opération :
il
semble plus solide que l'autre , mais il s'use
tres-facilement. Les assignats-monrioie ne pa–
roissent que depuis deux mois , et déja
l'on
.se plaint de ce genre de papier , tandis que
d'anciens billets de
caisse
existent encore
intacts. ))
>)
En vain dira-t-on -que le papier fin est
trop susceptible d'etre enttainé ou par le feu
ou par le courant de l'air. Je réponds qu'il
n'y,
a pas de nécessité
a
se mettre aupres d'une che-
·minée, pour donner, recevoir ou compter d
0
s
assignats. On doit au propriétaire de
l'assignat,
de le sauver, autant que possible, de
l'~s
tuce du contrefa cteur; m<iis non pas de s·t'
propre
n~gligence
.. L'expérience a prouvé que
le papier de soie , tres - fin et tres -
transpa~
rent, manipulé, en un mot, avec le soin qu'i1: - ·
dique l'art, est aussi fort et moins susceptibl e
de se trouer et de
se
déchirer que
la pluparr
des autres papiers ; pa.r cela seul, il seroit p lu:;
convenable pour les assignats. Il faut,. en outre,
que la vergure en soit
parfaitement
dessinée,
o
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