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( 96)

·et

d.ont le

caracten~

,

meme

SOüS

le despo•

tisme, c'est-a-dire, dans un tems

011

la moitié

de nos

défaut5

étoit cachée, a toujours

paru

tres-susceptible de

cet

esprit

de parti qui se

nourrit de petites

intrigm~s ~

de

cet

esprit de

. rivalité qui inspire les

cabales ,

de cet esprit

de présomptioo ambitieuse qui porte

a

recher–

·c~er

toutes

.les

places

sans les

mériter.

Par–

'tout

ot1

ce

germe

destructeur infecte et vicie

les

élections

publiques, le peuple , dégoúté

de ses propres choix, parce qu'ils ne

sont

plus son ouvrage, ou se décourage ou méprise

, les

loix; alors

naissent

les

Í.1.ctions

~

et

les

officiers publics ne sont plus

qu~

les

hommes

~.'un

parti; alors

s'introdu~t

la plus dangereuse

'des aristocraties ,

celle des

hommes

ardens

contre les citoyens paisibJes

~

et la

carriera

de

l'administration

n;iest

p~üs

qu'une

arene

périlleuse;

alors le droit d'etre fl atté, de se

laisser achetcr et corrompre Úne fois chaque

ai,.née, e$t le seul fruit, le fruit perfide

qNe

le

peuple retire de_s.a liberté. );

»

Ne vous

y

trom.pez pas;

déjala

plupart de

ces maux menac.ent

d'attaquer

notre

régénéra~

tion poiitique ; si presque par-tout les choix

popul~ires

nous ont donné de bons ádminis–

_trateurs, ne l'attribuons

qu'a

la

premiere

et

bouillante