EN AUTRI CHE.
terre. On le sépare de l'ean qui le tienten disso–
lution, en la faisant évaporer. La quantité qu on
peut en recueillir est si grande , que, d éi ns le
seul comté de Bihar, on en ramasse annuellement
plus de
10,000
quintaux. Sans le défaut de com–
bustible, ·on pourroit facilemelit en exploiter
plus du double. Ce sel, tel qu' on le rencontre
<lans la nature, n' est pas du carbonate__ de soude
11ur. 11 ccmtient toujonrs du sulfate de sonde ,
et meme jusqu'.a vingt-cinq ou trente pour cent
de ce dernier. O n s' en débarrasse par la cris- ·
tallisation. Cependant., le natron qu'on vend dans \
le commerce en contient encore une assez grande
quantité.
Les
principales fabriques de sonde exis–
tent dans les comtés de Saboltsch et de Bihar. Ces
fabriques sont poussées avec d'autant plus d'acti–
vité., que la sonde qu' elles fournissent sert aux
n1emes usage·s que la potasse.
Le muriate de n1agnésie effieurit également
pres de Gran., dans les fentes des rochers de la
montagne de Saint-Thomas. On
l'y
observe meme
·quelquefois cristallisé. Les eaux qui coulent
a
peu
de distance de cette ville, en renferment aussi des–
quantités considérables ; enfin on en rencontre
aupres de Bud~, _ainsi qu'a Parad et
a
Mehadia.
De toutes les substances salines que fournit la
Hongrie., la plus importante sans doute est le muriate
de sonde. 11 en existe des masses énormes dans les
comtés de Scharosch et de Marro.argsch. La mine
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