EN
A.UTRICHE.
·.
1
.
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fertil'e et aussi fé-conde. Presque
tous
les hahitans/
sont
d'origine allemande : ~.,est, avec la Ilaute–
Autriche' , - lá seule
ptovince
de la
mona;chie
, autrichienne
,a
laquelle on puisse appliquer cette
\ . ohservatión. 'Cependant
a
Viénne' cO:m.lhe dans·
Iés
capitales
des
grands
etnpire~,
on
troúve ,des
individus de toutes Jes natfons, patticlllie:rement
beaucoup
d'ltaliens
et
el'
Armértie~s. La 'tangue
du peuple ést l"allemánd; ma'is H fait !\sage
d"un
dialecte particülier, éxtr~m.eme·nt désagtJahle et
- t,res -
c·otrompu.
On
cómmence
néanmoihs
a
pa_!ler plus
córtéctement
a
Vienn'e;
les
langues
hóngroisé, bohémienne
et
italienrte
s'y
répandent
,,fous
les
jonrs
de
plus
en
plus.
Qnant
au
frart<;ois
\et_
a
l'anglois,
ils
ne
sont connns que des
négo-
cians et
de
lá boime
compagnie.
·
Les
.Ap.trjchiens
ont en
g€né·ral
des
mreurs
o.onces
et
beauco11p
de
lbyauté.-
On
les
a-cense
-de manqüe-r
d'esptit: ce :reproche
tne
patoh
peu
fondé; ón
pettt seülement ~tre
étonné de
lenr
pet1
d'instrucdon,
m&me
da.nsles classés
élevées.
L'édücation
des fetntnes est
'r'.noins négligée;
aussi
unissent..-.elles de
l'agrémefit dahs
l\~
0
sprit
a
de
la
soli-dité,
et
nietne
a
une
certaine
protondeur
de
raisonneirrettt.
Iiertple
bon et simple,
i'
Átttrichien
est
ho-S'pitalie,r
et
religienx :
le voyageür
ne
pe11t
qtl
en
dire
du
bien.
Qo.ama
ses
manieres,
elles
sont également
sim
ples etass·ó'tties:
a
ia
frandiise.
de son caractere.,
.
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