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EN
AlJTR.ICHE.
3
done
a
cette époque reculée une limite bien pro–
noncée entre les peuples __répandus sur les de-ux
rives' ~t qui jusqu'au douzieme siecle n' ont
eu presque rien de commun' dans leur histoire.
Les Sveves habitoient le nord, et les Pannoniens
ainsi que les Noriciens vivoient dans les contrées
situées au midi. L'obscm;ité est si grande sur
l'histoire de ces peuples, que l' on peu t
a
peine
rassembler quelques trad~tions qui puissent l'
é–
claircir. En effet, qui auroit osé pé.nétrer
a
cette
époque dans des pays aussi sauvages, pour nous ·
tracer le tablean des révolutions et des comhats
de quelques hordes barbares, vivantes au milieu
des forets, la plupart impénétrables
?
Les monu–
!llens memes, qui sont les guides les plus certains
que nous puissions avoir ~ur l'état d'un pays,
nous mauque~1t au sujet de ces p~uples, tout aussi
bien que les traditiQ:us. Aussi pouvo11s - nous
d.outer-
a,u}ou:r;d'hui de ce voyage d'Ulysse dans la
Gern;;i.<;l.nie , dont nous parl~ le grand historien de
Rome antique, ainsi que.d~ ces.inscripti.ons grec–
ques
qui
se
voyoi.en~ e11cor~ de son ten1ps sur
les confins q;e la Gen;nanie ~t de la Rhétie. Il est
f~cile, d'imagitner
q\rn
1~
g~n:re de vie de ces
peuples dev·o,it etre tres-si1J1ple. Leur c~ractern
de,v.;oit, ég:alenumt se re~sentü· de l'a.'preté du
cli–
_mª't qu'ils h~hitoien_t,
alors
bien
plus
rigo11reux,
a
CaUS-€
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