VARIANTES
SCENE
II.
LIDIE, ARSINE, BERGERS et BERGERES.
(
Les bergers e~bergeres entrenl en'da~a;zt au son des musettes.)
LIDIE.
VENEZ,
tendres bergers, vous qui plaignez mes !armes,
Mortels heureux, des Muses inspirés,
Dam mon cceur agit~ répandez tous les charmes
De'la p~ix que ,•ous célébrez.
CJ-I<EUR DES BERGERS.
Oserons-nous chanter sur nos faibles musettes ,
Lorsque les horribles trompettes
Ont
épouvanté les ¿chos?
- UNE BERGERE.
Nous fuyons devant ces héros
Qui
viennent troubler nos retraites.
LIDIE.
N~
fuyez point Bélus; employez l'art des
dieux
A
fléchir ce grand preur autrefois vertueux.
Les Muses , dans ces bocages ,
Inspirent vos _chants divins;
Vous calmez les monstres sa~vages ;
Enchantez les cruels humains.
CHCEUR.
Enchantons les cruels humains.
(
Ils recommencent Zeurs danses. )
UNE llERGERE.
Le dieu des beaux-arts peut .seul nous instruire ,
Mais le seul Arnour peqt changer les cceurs;
Pour les adoucir, il faut les séduire :
Du
seul dieu d'amour les traits sont vainqueu1·s.
(
On
danse.)