RA Y REA
~;
1
;:r:;n~~~i;!e¡{;~Je~fte:iit~~ ,RZº;ifr~°FI;::r:e:c:
Voyez ces mots.
On appelle, en termes de Geomctrie,
Rapm
á'un cercle
,
une Ligne droice rirée du centre du
cerclc jufqu'3. la circonfercncc:;
&
R1'}an
J'un-efphe–
re
,
une autre ligne droire tirée du mCmc de la
fphcre
:l.
la fupcrficiede la mC:rne fpherc.
On appelle abfolumem
R1t7on
dans la Tcigonome–
trie
leSin11s total.
Voyez ::,INUS.
On appelle auffi
RApn,
les Ligncs qui vonr du
~~~~~~
d"'une figure
:i
fes angles ou
a
la
cicconfc-
Ra1on
A flronomiqHe.
ln(humenr compofé d'un
~~:~ ~ª:~U~O~:~~ ~~~~ a~U~~::d~~~SS~:~~o~;•[¿~
om des diviÍtons propres
a
mefurer les hauceurs
Ílll."
mer. Cer inílrumem s'appellc aurrcmenr
D
Jton
de
Jacob
&
.irbaleflnlle.
l es Vignerons appclleht
Ra1on,
Une fonc de
foílC oU l'on couche du plant de vigne quand on
plance la vigne.
H
fe die
auíli
de\ fillons que faic la
charrue quand on laboure en droire ligne , ÍUr-rouc
de: ccux qui fe fonc pour donner de l'écoulcmenc
aux eaux.
Ral''"
,
en termes de Mcdecine, fe die d'un des
deux os qui s'érc:ndcnr depms le coude juíqu'au poi–
gner. C'eíl: le plus perir
&
cclui
qu.i
cíl: le lupeneur.
Jl
reffemblc en quclquc
fa~on
:i
la navene d'un af–
ferand •
&
il a quacre mufcles qui fervcnt aux di–
vcrs mouvcmens de
la
main.
On
ap_pclle cncore
Ra;onJ ,
Les crcux
&
canne–
lures qui fonc dans les lingoriercs ,
&
qui fcrvcnc
de moules aux lingots.
RAYONNANT .
ANTE.
adj. Terme de Blafon. Il
(e
die du Solcil
&
des Etoilcs.
D'or au chef
á
a::..ur
chargt'ti'Hn
Soleil
ra1on111411t
d'or.
REA
READJOURNEMENT.
f.
m. Terme de Pratíque.
Nouvcl cxploit , nouvelle :affignacion
que
donne
un Sergenr
3
celui qui :a f.iit défauc fur
la.
pre–
miere.
REAGAL.(.
m. Efpecc d'arfenic, qui étant extréme–
rnent íec. retire les nerfs de ceux qui
en
onc pris.
C'cíl: un des poifons les plus dangereux , que les
Latins appellent
Rifa~11//11m.
M.
de Meuve dans
fon Diétionairc Pharmaceutique , die que par le
mor d'
A rfanic
~
on enccnd vulgairemcnc l'Orpi–
menc Cubhmé plnlieurs fo1s avc::c le:
{el ,
qui par ce
moyen degenere en une
mafIC
m:s-pure
&
cnftalli–
nc; mais que les Grecs
ac
quelques modcmcs en–
tendem rrois chofcs par ce
m~me
mor d'arfc::nic,
~~a~:~:~:"o~~:
1
~~~~;r{e~\~~~:~~c,n~ j~u~~a'~:I :~~i
~~~~:f~?:1~f~1~~n~l;a1::d:::~1~~i~e~~~:i~~~:Jit
ferent que de nom, puifqu'oo les tire tOUS des
ma–
mes mines, qu'i\s
íom
tous fepriques ,
&
que: l'ex–
trCtne acrimonie de ch:ileur qu'1ls om , détruic les
principes de la vie.
JI
ajollte que Dioícoridc faic
deux eípcccsd'orpimcnc en l:';imculier, done la prc–
rniere
&
la mcilleure eíl: éc.::a1lleuíc , cnfortc que les
écaillcs femblent enraffées les unes íur les autres,
&
fe; fcparcnc focilemenr fans
que
\'on
y
mCle d'amre
maticre; que la íecondc , dom fe fervent le$ Or-
~~:ii~: ,p~~e~~~ri~~~~~~c~;~~
5
c~:i~~:~ad~!~ª;~~
f~,i~:;e':;~a;¿,~~\1~;~~1~~1~~~.;u:~ :~ ~::~~I)~~
13. eíl: appellée propremcm
Reagal.
RE
Ji.
·
3i;
REA.G
GRAVE.
(,f.
Li
derhíere des monírions c¡u'on
fan
d.msles cc:nfüres Ecclcliaíl.iqucs , pend:anc la–
quelle on allumc une chandelle;
&
fi
celui conrre
r:~n:~:tr~~~:n~:c:r:
0
d~i~!~~1fí/a~~~~ ~:: l'~i:~~e~~
gne cecee chandellc
~
on fulmine l'excommunica–
~~;o~ru~~.ºº
déclare que rouces les peines en font
REALE.
f.
f.
Terme de mer. 11 fe di1 de la príncípale
Galc::rc d'un Royaume indépendant
>
mais non pas
d'un Royaume Feudataire
&
qui el\: annexé
:i
uh
plus grJnd. La Reale eíl: dcthnéc en France pour
Je General des Galeres ,
&
ellea l'écend:ard Royal
6~r~ªq:
1
~r~~u~ ~:Sc::1~::·r~~~ ;Íc~~r~ecffíl:~u~:
de hs d'or. La principale Galerc du Pape eíl: au(fi
appellée
Reale
,
3.
ca
ufe
dn
pas
que coutes les
TCces
<...ouconnécs des Etars Carholiqucs donnem
a
e~
Souve~ain
Chef
de l'Egliíe. Les Royaumes de
Cy...
pre, de Candic
~ que
la Repubhque de Vcnife a
palfedés, l'auconíem
:i
donner
la
qualité de
Reale
á
la
premiere de
(es
Gakres. Les
~enois
prétcndcnt
la mCme
chofe
:i
caufe
du Roy:aumc de Corfe,
mais
les come!tanons arnvées pour le falur cnrre cecee
Galere
&
les Capuanes de Tofcane
&
de Malee,
empCchcntdepws long-tems cene
Galcre
de
paroi.
~~;~s~e~.e~~J:
1
~'J:
1
;:,~:il~~~ss~~p~~J:~~c:i1~~
cune
CAp1t;tneReale.
Reale.
Efpece de moniloye blanche qui fe battoic
en Efpagne , ou Cur les terres du Roi d'Efpagne, _
&
qu1 a cu cours en France du tenis de
F1-an~oís
I.
&
de?
~ois
fes foccelfcurs. Cerre Reale , que l'on
appellouS1mple Reale, ouReale d'EJP•gne.
avoit
d'un cOré
un
écuffon couronné,
&
pour legende ,
Fernandur
&
Elifabeth::i Dei gratiJ
,
&
de l'aurre
f~~~~~~s.~c~~:~~~~~sk~~cn;1~;;;:~ c;;;eflrr;~~. p~l~~
valoic uois fols
fix
deniers fous
Fran~ois
l.
crois
fols
feulemenc
ÍOlls
Henri 111.
&
cinq fols fous Henri
IV.
La Demi-Rcalc éroir
ltOC
eípece de monnoye
grande comme un demi écu d·or ,
&
;¡¡
valu deux
carolus , quelquefois
fix
bb.ncs,
&
d'aurres
fois
deux fols huic deniers, mais cela fous divers re–
gncs.
La
double Reale ou Piccc de deux Reales,
}~;itc~~tsglixc~~,~=r:~~ciu1~';a ~J~cf~l;~~ir~;~~rr~
fous Henri IV. La piccc de quarrc Reales Valoit
fr~i~~:;;~se~~:~¡~~
t:
~l~~~~~~l(~ndgecl~
1
i:·R~
1
!:
Jes étoic
~ncore
plus. large. Elle valoic cinquance–
huirfols,
&
elle a cu cours fous le regnc de Louis
XIII. Jufques vcrs l'année 1642..
~oique
l'on diíe
Reale
au fingulier ,
le
pluriel eíl:
Reau:i:
,
&
on
~~;~eg~i:~;~~n~nde~. p~:l~(!~J~p;c~u~·~r;;%e:~
de huic Reaux de Place, c'cíl:-i..dirc , une Pi:úl:re
qui vaut un écu de foixance fols, monnoye de Fran·
ce. Le marc des barres de toute loy eíl: évalué
d.
foixanrc
&
dix Re:mx de Place aux Indes •
&
fur ce
pié.l:i,
fi
un Marchand
y
vcnd pour deux mille
piaíl:rcsde m:uchandiíes, on
le
p:iye en
ces
~onc.s
d'eípeccs, ou bit:n on lui donne deux
ccn~ Vtn~r
huir mares quatre onces
quarr~
gros
&
dc::mt , potds
d'Efpagnc en barrede toute
101.
11
y a cu au{Jj une
c(pecc d'or qu'on appclloir
J!.eale áe
Fland1:e·
Elle
~~
0
:1~:~~ :o~sa~~1(1'~r::oeré
1
~~srC~~ª~: l~~i¡'¡;~~r~:
Roi d'Eípagne :ivec une couronnc íur
la
rete ,
&
pouc legendcdumCme.cOré,
Philipp111, Dúgra-
~~;l:a!~:&ct:~ :'e~~~:R:~:~ ~~:'"a1::.:~"'[:/né~
s
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