DES COLONIES ANGLOISES. 19
pelleterie\de toute efpece. Les dif–
ficultes qui accompagnoient ce
trafic,
&
le peu de profit que les
aventuriers, dont je viens de
p~r
ler, yavoient rencontre, porterent
ceux de leur patrie
ay
renoncer
Les
Fran~ois
&
les Portugais
profiterent de cette negligence.
Ces deux natioi1s ,,, fans perdre de
vue le commerce de fourrures,
s'adonnoient
a
la peche,
a
la–
quelle
la
multitude de poiifons
qui ·
abondeut dans ces parages les
in- _
vitoit. Le-benefice qu'elle leur
pro–
duifoit devint un aiguillon pour
ks Anglois: ils foivin;nt l'exem–
ple qu'on leur montroit_;
&
fous
Edouard
VI
en
1
5
48,
le Parle–
ment d'Angleterre paffa un acre
par lequel
il
permit
a
tous
les
membres de la nation Angloi(e
de
trafiquer
&
de faire la peche
for les c6tes de Terre-Neuve
&
for les banes
voi.lins_,
fans payer
aucuns droits,
.
,,---N-J..-U.~-
.........
·BI:SLIOTECA NACIONAL
BIBLJOTECA AMERICANA
Hni·~~n
o
'-"-.''>('
~
R•
111 A"
~V ·
··'
•0
?.
J\li~