DES
CoLoN'rns
ANGLOISES.
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navires aborderoienr ,
pourvll
qu:elles
n'app_arti~ffent a~ors
a
au~
cune
nation
Chretienne.
Les deux vaiffeaux
prirentterre ·
dans
une
itle peu eloigneedu con:–
tinent,
entre la grande baie
de
Chefeapeak
&
le cap
Feat.
Ils
y
negocierent
av~c
les
Indigenes,
&
revinrent
heureufement
en An–
gleterre, apportant avec
eu~
deS:
Sauvages, des fourrures
&
quel–
ques
_autres produCl:ions du
pays,
entr'au,tres du
tabac
qui
fut
le pre-·
mier
que
l'on vit dans
ce
Royau–
me.
La defcripdon
que
l'on
fit
de
cette contree
a
la Reine
lui
plut .
tellement, que concevant les
meil~
leures ,
efperances d'une pareille_
decouverte ,
elle
voulut que
ce
, pays
s'appell~t
Virginie
!J
en
me-,
main~
du celibat dans lequel
ell~
vi voit.
D'autres
difent
gue
Sir–
W
alter
donna · de lui -.meme
c~
nom
au
pays.
-
Les
A£focies
du
Chevalier
Ra-. Erabl~f.
-
T
iij