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'lOLLUSQUES .
Le pie<l nous a offert une forme
¡,
peu pres sem–
b lable , mais avec un développement moins considé–
rable, dans
quelqu.esespeces de
atices a coquille glo–
buleuse et épaisse, comme la
Natice j aune-roux (N.
ravicla) ,
espece nouvelle d ont nous do·nnerons la des–
cription plus loin. Dans ces especes l'animal peut ren–
trer dans la coquille ; l'opercule est mince et corn é
(pl. 35, fig.
L~,
5, et fi g. 12) .
Dans d 'autres especes, a coquille de forme ovale–
conique, le pied présente son développement surtout
en avant et en arriere, ne débordant que peu la co–
quille sur les cótés; le rebord qui
~ntoure
celle-ci est
peu étendu et ne forme plus' du coté gauche' cette
sorte de siphon
respira~oire
qui existe dans les especes
dont nous avons d éj a parlé . Nous avons trouvé cette .
forme du pied dans une espece nou elle que nous
d écri ons plus has, la
Natice fihreuse
(
N. fibrosa ),
dans une variété de la
Natice mamelle
(
N . ma–
milla
),
Lamk., et dans la
Natice maculeuse (N. macu–
losa ) ,
Laml . Dans cette derniere espece, le bord du
pied se distingue, en outre, par les angles saillants
qu'il forme sur les cótés ( fi g. 8, 16, 18) . Dans la
Natice fibreuse,
l'animal ne rentre pas dans sa co–
quille; mais , dans les deux autres, il peut
s'y
retirer
complétement. L'opercule est calcaire dans la
Natice
maculeuse,
et corné daos les deux au tres .
Les animaux des Natices different aussi un peu par
les tentacules qui so?t plus courts dans quelques es–
p eces , et non apparents
a
la par ti
antérieure d
la
coquill e, comme dans la
Natice glauq1te.