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MOLLUSQUES.
deur rnédiocre, suhovalaire, assez mince, si ce n'est
a son bord antérieur qui est épáissi' pourvu infé–
rieurement d 'un sillon marginal, et subauriculé; sur
les c6tés et en dessus du pied , un r:epli membra–
neux qui s'étend de la base des tentacules jusqu'a
l'opercule ( pl. 31 , fig. 34,
L,.O
,
et pl. 33, fig. 1, 3).
La partie de l'animal qui est contenue dans la co–
quille, est disposée comme dans les autres MoUusques
Pectinibranches a coquille turbinée.
Le bord du manteau est peu épais, simple, sans in–
dice de siphon respiratoire ( pl. 33, fig.
1, 2).
La cavité branchiale ne contient, qu'une branchie
qui en occupe presque toute la longueur. Chacun des
feuillets de cette branchie se continue par un pli sur
le plafond de cette cavité ; les plis, qui font suite aux
feuillets moyens, sont les plus longs et s' étendent jus–
qu 'a peu de distance du rectum; les autres diminuent
ensuite graduellement de longueur jusqu'aux extré–
mités de la branchie. Celle-ci est ainsi formée de deux
parties qui ont pu etre regardées cornme deux bran–
chies distinctes; cette disposition assez remarquable
de l'appareil branchial parait propre
a
toutes les Lit–
torines; nous l'avons trouvée du moins dans toutes les
especes que nous avons examinées ( pl. 33, fig. 1 ,
2,
b,
et (ig. 10) .
La veine branclüale est longée par un repli du man–
teau, dont nous ne saurions dire les usages ( fig. 1 ,
2 ,
b').
Le cceur situé, comme d'ordinaire , dans une poch e
qui occupe l' arriere- fond d la cavité branchiale , se