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MOLLUSQUES.
doivent avoir dans cette meme classe, les auteurs qui
s'en sont occupés, ont émis des opinions tres-op–
posées
a
ce sujet.
Cuvier , qui les avait d 'abord confondus avec ses
Scutibranches, d'apres Ja seule considération de l'ana–
logie qu'il avait cru voir entre la coquille des Cari–
naires et celle des Cabochons , les a rapprochés plus
tard des Gastéropodes tectibranches , e'est-a-dire des
Bulles, des Aplysies, etc.; mais, d'apres les détails que
no1:1s avons donnés sur leur organisation, l'on peut
voir que les Hétéropodes different d 'une maniere tran–
chée des Mollusques de cet ordre, surtout par leurs
organes de la génération.
La place que M. de Blainville leur a assignée a la fin
de ses Gastéropodes mono'iques, a la suite des Trito–
nies, des Doris, des Phyllidies, ele., est tout. aussi peu
naturelle, par les raisons que nous enons de donner.
M. Rang, qui avait bien reconnu les rapports des
Hétéropodes avec les Pectinibranches, les a cependant
éloignés de ces derniers, dans sa classification, et les
a mis en tete des Gasté.ropod es, pour les rapprocher
des Ptéropodes auxquels ils ne ressemblent guere ce–
pendant que par leur genre de vie et par leurs mreurs.
L' ordre des Pectinibranches est incontestablement
celui dont les Hétéropodes se rapprochent le plus ,
d'apres ce que nous avons vu de leur organisation;
c'est done
a
coté des Mollusques de cet ordre qu'ils
doivent etre rangés; et comrne les Pectinibranches
méritent, par leur structure <:ompliquée et surtout par
leurs sexes
s~parés,
d'etre mis avant les autres Gasté-