ORDRE DES
CARNASSlEHS .
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ble.sse <l.e l'apophyse postorbitaire, distingue surtoul
les Viverra des l\Iangusta dont l'orbite tend
a
etre
de plus en plus complet. Les Genettes, parmi les
Viverriens, e rapprocheraient davantage, sous ce rap–
pol't, des Bassaris, dont elles ont la queue annelée;
mais leur tete est beaucoup plus effilée; ses cretes
occipitale et pariétale sont plus niarquées ,- et les
crotaphytes son t séparés par une simple
cn~ te,
au. Jieu
de l'etre, c·6mme dans notre animal, par un espace
en fer de lance rétréci
a
sa base.
La formule dentaire du Bassaris est celle-ci:
~ l.~
C.
%
M., dont
¡.
av. rnol.
+~
carn.
et~
arr. mol.; formule
qui se retrouve aussi chez les Viverra, ?'est-a-dire,
chez les Civettes, Zibeths, Genettes, Hémigales, Pa–
radox ures, etc.
Les incisives, chez le Bassaris, n'offrent rieti de
particulier; elles sont assez serrées, et celles de la
deuxieme paire
inférieure sonl un peu rentrées,
comme cela se voit daos les genres voisins. Les cani–
nes sont assez faibles, quoique notre animal sbit male
et adulte. Leur longueur est de
0,009.
La carnassiere, ou la
den!
principale
de lamachoire
su périeure, .est remarq uable en ce qu'e1le présente,
outre le tubercule ou talan antérieur interne des au–
tres carnassiers·, le rudiment d''un second tubercule
séparé du précédent par une petite vallée, et qui se
trouve en face de la grande pointe latérale externe.
La pointe externe antérieure est
a
peine· sentie. La
dent tuberculeuse qui vient apres celle-ci est plus
large que longue, et la tu bercu leuse postél'ieu re a sa