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OISEAUX.
détache supél'ieurement par une petite tete arrondie ,
servant d'articulation avec le fémur.
Le tarse, don t la longueur égale
a
peine la moitié
de la longueur du tibia, est, du reste, formé par un
os robuste et subtétraedre sans indice de compression.
Les doigts qu'il porte sont également peu allongés ; .
aussi sont-ils formés par· des phalanges en général
courtes, arrondies, peu arquées, les trois premieres
du quatrien1e doigt presque égales er_i tre elles.
Enfin toute la _ tete est aussi en général courte et
épaisse; les fosses occipitales, temporales et susorbi–
taires étant tres-prononcées.
Les machoires sont également robustes et peu al–
longées , la supérieure commen<;ant en haut par une
sorte de boutrelet transverse frontal, et l'inférieure
par un os carré court, ayant ses apophyses larges et
égales. La mandibule elle-meme présente des fosses
et des cretes tres-prononcées.
Je n'ai ríen observé dans la myologie de cet animal
qui mérite d'etre signalé. Seulement les muscles du
cou, et surtout le digas trique de la tete, le moyen
pectoral, le temporal et le masseter
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ont paru dans
des proportions assez fortes, au contraire du muscle
accessoire du fléchisseur profond des doigts, qui
était cependant encore de médiocre grosseur.
Dans les organes de la digestion, nous ' noterons
que la langue, de la longueur du bec, avait la forme
d'une fleche, c'est-a-dire était triangulaire; qu'il n'y
avait aucune trace de jabot, et que le gésier était petit
et rnédiocrement musculaire; que le foie et la vési-