DE LA BONITE .
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reste maintenant
a
faire subir
a
ces r ésultat s la
correction relative
a
la perte d'intensité de l'ai gu ill e.
L'intensité étant supposée égal e
a
1,0000
le 5 dé–
cembre
1835,
jour des observation s au départ de
Paris, elle est de
0,9694
du
6
au
9
janvier
1838,
épo–
que des observations au retou r. La différence en treces
deux nombres,
0,0306,
est la pe rle d'intensité de l'ai–
gu ille dans cet interval le de 765 jours.
L'hypotliese la plus ra ti onnelle
a
faire sur le mode de
déperdition de l'intensité de l'aiguille, est de supposer
que cette déperdition s'est. faite proportionnell ement
au temps, ce qui don ne
0,00004
par jour. Cette h y–
pothese fournit un rnoyen tres-simple, que nous de–
vo ns M. Duperrey , de corriger les résultats obtenus
da ns chaque slation; car
a
l'aide de coefficient
0,00004,
e t du nombre de jours écoulés entre le 5 décembre
1835
et l'époque moyenne des observa tío ns de chaque
relache , nous aurons par une simple soustraction
l'intensité qu 'eut donnée l'aiguill e
a
Pari s,
a
ch a–
cune de ces époques. Une simpl e divi sion donn era
done, pour cJ13que rel ache, l'in tensilé magnétique ra–
memée
a
la tempéraiure moyen ne de Paris , e t corri–
gée de la perle d e température.
Ces rés ultats d éfinitifs sont consi gnés dans le ta–
blean suivant, qui, apres les détails dans .lesqu els nous
venons d'e n lrer , n 'a pas besoin d'explication. No us
ferons remarquer que du 9 janvi er au
1 [~
févri e1·
1838
l'aiguille a encare un peu perdu , e t qu e nous n'avons,
pour obt enir les nombres du tabl eau , len u compl
qu e de obse rvalions d s 6 et 9 janvier
18
&.