VOYAGE
pensabl es auxqu elles on doit s'astrein<lre si l'on Yeul
obtenir de bons résullats.
Des que l'instrument est calé, il faut procéder
a
l'aiman tation de l'aiguille don t on veut observer
l'inclinaison : cette opération, si simple en appa–
rence, demande beaucoup de soin ; on ne doit ap–
puyer que bien légerement sur l'aiguille,
s~1rtout
lorsqu e les
barrea.uxaimantés s'approchent de ses
pointes, afin de ne point les émousser. Cette opé–
ration se répétant fréquemrnent dan s un long voyage
ou l'on fait de nombreuses observatious, l'inconvé–
nient que nous venons de signaler finit par altérer
tout
a
fait Ja pointe de l'aiguille' et la lecture de la
division du cercle vertical sur laquelle elle s'arrele,
présente quelque incertitude. On pourrait, ce nous
semble, se rendre indépendant de cette cause d'er–
reur, en employant des aiguilles dont les exlrémités
fu ssent coupées perpendiculairement
a
leur axe de
figure, et sur lesquelles les extrémités de cet axe
fussent tracées.
On doit ensuite débarrasser les pointes de l'aiguille
des petites parcelles de fer qui s'y déposent fré–
quemment pendant l'aimantation, et s'assurer que
les tourillons sont bien nets . Cette derniere condition
est facile
a
remplir dans un observatoire permanent,
ou
l'orl peut mettre ses aiguill es dans un endroit
bien sec: il n'en est plus de meme sur un vaisseau
qui fait un voyage de long cours;
fa,
il existe cons–
tamment une cause d'oxydation qui altere et les tou–
rillons et l'aiguill e elle-meme; de
la,
un f:l'ottement