343 / 524
D E M A R C H A N b.
327
descendent pour nicher , jusqu'a l'i!e de
'VIGHT
(cote
179
r.
Méridior.ale d'AN
G
LE
TER RE) :
néanmoins les {[es
M_ars.
FEROE
et les cotes de NoR
WÉGE
paroissent etre leur
1
3.
t~rre
natale dans l' Ancien Continent; ainsi que le
Pi Ncoui
·s.
GROENLAND , le
LABRADOR
et TERRE-NEUVE dans
le Nouveau.
,, lis sont comme les
JY/anchots,
entierement privés
de la faculté de voler, n'ayant que de petits bouts d'ailes,
garnies' a
la
vérité' de peones' mais si courtes qu'elles
ne peuvent servir qu'a voleter.
»
Les
Pingouins,
comme les
Manchots,
se tiennent
presque continuellement a lamer' et ne viennent guere
a terre que pour nicher, ou se reRoser en se couchant
a plat' la marche' et meme la position debout ' leur
étant également pénibles, quoique leurs pieds soient un
peu plus élevés et placés un peu
l'arriere du
corps que dans
l1ot
.
~>
Enfin , les ra p r s
namr~
,
Je
~nre
de
vie, et la confo
muti ée e tron<r:iée, sent tels
entre ces deu , am1 e-s ,
alg'r' e dí\ffh:e ces carac–
téristiques q i les
s~parent,
• qu'on voit suffisamment
que la Nature, en les produisant, parolt avoir voulu
rejeter aux deux extrémités, du G lobe, les deux extremes
des formes du Genre Volatile ; de meme qu'elle
y
relé–
guoit ces grands Amphibi es , extremes du Genre des
Quadrupedes, les
Phoques
et les
Morses;
formes im–
parfaites et tronquées ' incapables de figJJrer avec des
modeles plus partaits au milieu du tableau, et rejetées
dans le lointain sur les confins du Monde
».
1
J'ai indiqué précédemment ( pages 294 a 298 ) les
Caracteres généraux qui séparent les
Pingouíns
des
Manchots :
il
me reste
a
faire connoltre les Caracteres
X4