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Y A G E
cue1rt
avec
Pendant man féjour dans ce pofle, les
·Sau_.
les
Sauvages,
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S
p ' '
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leua: faga-
vages
e
ez qui nous av1ons paue
él
an-
e-
~icé.
dro '
s'
étant tout
a
fait brouillés ave
e
le nou··
veau Gouverneur, qui VGuloit e1npecher leur
commerce avec les
Fran~ois
de
Nachitoches,
..1
vinrent enlever
un
troupeau
d'
environ quatre
cents chevaux. La garnifon prit les armes ,
monta
a
cheval'
&
les ayant fuivis
r
efpace
de
cent ljeues
a
la trace fans
les
atteindre ' elle
1·etournoit tranquillement
a
San - Antonio ,
iorfqu'au paífage de la riviere de ' ·Guade–
loupe,
un
autre partí des memes Sauvages ,
caché.s dans des halliers ,
fit
une bonne
dé–
charge fur les troupes Efpagnoles. Ceuf{-ci fe
défenelirent bravement pendant trois- heures; ·
mais
il
fallut céder au nombre, & ils perdirent
environ cent cinquante chevaux,
&
beaucoup
d'
effets. Le poíl:e étant infulté quelques jours
apres'
on
travailla
a
le mieux
fortifi~r ~
j'o.f–
fris mes fervices ' & je me préparois
a
une
1
bonne
dé~enf
e; mais le tour fe borna
a
quelque
légere efcannouche. La
fa~on
de combattre
des Sauvages ne
me
donna pas d'eux une
idée défavantageufe. Je remarquai d'abord, que
lorfqu'ils avoient tenté
de
nous attaquer
a
Quitto calfones,
ils avoient efpéré que nous
trouvant embarraífés
&
féparés
au paífage
de
ce