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la rive du fleuve Thamour , 9pporée au re–
vers delamontagne d'Abey.
J:
paffai ce fleuve
fur un pont bati fur une croute
de
vafe
pé–
~rifiée
, ou étoient tracés les fillons de
l'
eaú ,
&
les roches détachées qui s'y étoient incruíl:ées
avant fa pétrification. Ce 'gros village efl: poÚr
le moins auffi élevé qu'Abey , f!lais moins ac–
ceffible : les ferrails ou palais des Einirs de la
Maifon régnante , font aífez
b€aux;
les églif
es
y
font belles
&
d'un gout agréable; quelques
maifons de Cheikrs
&
Com1nandans
y
paroif–
fent grandes
&
cotnmodes; le reíl:e du village
eíl:
íimple
&
mal batí , mais
il
eíl: tres-bien ar–
rófé. La moitié des Habitans , au moins,
eíl:
compofée de !vlaronites
&
Grecs
Cat~oliques,
l'autre moitié eíl: de Drufes; il y a tres-peu
de Grecs Schif1natiques dans cette partie, par
les foins des 'Peres Capucins , qui , depuis
vingt ans , ont réuni
a
l'
Eglife Romaine plus
des trois quarts de cette Nadon.
Gouverne-
On
appelle pays
de
Souf ,. les
montagne~
memdesmon-
•
.
tagnes.
-
au fud du fleuve Thamour, quo1que Va1r-
el-Kamar, qui eíl: dans cette partie , foit la
réúdence ordinaire des Emirs ; pluíieurs d' entre
eu.x
étant allés réíid'er
a
Baruth ,
ils
n'y font
pas
fi
puiífans que dans le nord de ce fleuve ,
&
pluú_eurs Cheikrs confidérabl
s
du
pays
de Souf , éludent en quelques occafions
/