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V
o y
A
e;
B
fant
&
en tres-petite
pariie.
Malgré l'€fpece
de rufhcité que
j'avois a·cquife
par
l'éloigne–
ment
des femmes ,
fon
époufe
voulut bien fe
j9indre
a
fon
ma1i
Ils
employeren~
l'un
&
l'autre
toute
leur éloquence pour que
je fé-- ·
journaífe
chez
eux,
&
ils
ébraolerent la ré-
. foludon que
j'avoi~
prife de partir
pour
la
France; la 1oibleífe
de
mon corps, les
reíles
de mes boutons, le bien- "ue nouveau dont
j'allois
jouir,
fuf
pendirei)t
mon aélivité
or–
dinaire ;
&
les connoiífances conformes
a
mon
goqt' que
je
pouvois
prendte
chez
les
Arabes voifins , excuferent
a
ines
ye11x
cette
efpece
de
foibleífe. J'eus cependant
UL.
evre
réglée un
mois apres
mon
arriv<ée , ,
&
je
fus
obligé de
prendre
l'
émétique ;
mais
les
f
oins.
que
l'
on
eut
de
moi '
rétablirent peu
a
peu
n1a
f
anté
délabrée.
·Em.,,iron~
&
Le~
dehors de
Seyde 0ffrent
les
points de vue
andquitts
de
.
.
,...
·
~eyde.
les plus
verdoyans
&
les
plus
cha1'mpetres que
•
l'
on
puiífe
imaginer ;
des
jardims,
des ·
vergers
..
fertiles
&
bien
arrofés. ne
forment
propremen~
que
des
bois touffus
de to\}tes fortes
d'arbres
fruitiers, qui font la
plopart
couverrs
de ·
ignes.
ijU Otl
y
laiífe
s'
étentlre
a
volonté. '
.
-,L'on
tronve
da11'1-Jes
montagnes tles envi-4
(~Hil~
·,
·des cav-ernus .pnúql!lées dans
le
YOC ,
qW
;., ,¡lus
OLl
l1J.<Di~1 ;rfuivau.)t
,leu1r_graimdcur;
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